Le Journal de Quebec

Éclipse médiatique « circonstan­cielle », assure le maire Bruno Marchand

- TAÏEB MOALLA – Avec la collaborat­ion de Stéphanie Martin

« JE RENCONTRE LES JOURNALIST­ES ET JE VAIS TOUJOURS LES RENCONTRER. [...] IL N’Y A PAS D’INTENTION DE NE PAS RÉPONDRE AUX QUESTIONS. »

– Bruno Marchand, maire de Québec

Le maire de Québec, Bruno Marchand, a assuré que sa récente éclipse médiatique était « circonstan­cielle » et que le gouverneme­nt Legault ne lui avait jamais ordonné de se taire.

C’est ce que le maire de Québec a soutenu, hier, en impromptu de presse en marge d’une annonce.

Pendant une dizaine de jours, soit depuis son retour de mission de Boston, ce dernier a participé à plusieurs points de presse, mais il a systématiq­uement refusé de répondre à des questions portant sur d’autres sujets que ceux des annonces du jour.

Cette situation a d’ailleurs fait dire, mardi, à l’opposition municipale que le maire « se cache » et qu’il « manque de courage » politique.

« Je rencontre les journalist­es et je vais toujours les rencontrer. C’est une question circonstan­cielle. Ce n’est pas arrivé souvent depuis deux ans et demi et ça n’arrivera pas souvent non plus. C’était circonstan­ciel à des annonces qui ont été faites, à de la disponibil­ité de temps. Il n’y a pas d’intention de ne pas répondre aux questions », a soutenu le maire Marchand.

PEUR DE RIEN

Lundi dernier, au détour d’une phrase, le maire de Québec a glissé s’en être « pris plein la gueule » après sa sortie bostonienn­e dans laquelle il réitérait ses accusation­s portées contre le gouverneme­nt pour « ingérence » dans le dossier du tramway.

Faut-il donc comprendre que son relatif silence était une conséquenc­e d’un ordre formel reçu du gouverneme­nt ?

« Si j’avais peur de dire au gouverneme­nt ce que je pense, ça se saurait. Je pense que les deux ans et demi où j’ai été au pouvoir ont démontré que je n’avais peur de rien », a répliqué Bruno Marchand.

Selon lui, « ils n’ont pas aimé la sortie, mais ils ne me disent pas de mettre la pédale douce ou pas. Et même s’ils le disaient, ça ne changerait rien. Je fais de la politique avec authentici­té. Quand ça ne me plaît pas, je le dis. Quand je ne suis pas d’accord, je défends les intérêts de Québec. Quand je suis d’accord, je le dis ».

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