Éclipse médiatique « circonstancielle », assure le maire Bruno Marchand
« JE RENCONTRE LES JOURNALISTES ET JE VAIS TOUJOURS LES RENCONTRER. [...] IL N’Y A PAS D’INTENTION DE NE PAS RÉPONDRE AUX QUESTIONS. »
– Bruno Marchand, maire de Québec
Le maire de Québec, Bruno Marchand, a assuré que sa récente éclipse médiatique était « circonstancielle » et que le gouvernement Legault ne lui avait jamais ordonné de se taire.
C’est ce que le maire de Québec a soutenu, hier, en impromptu de presse en marge d’une annonce.
Pendant une dizaine de jours, soit depuis son retour de mission de Boston, ce dernier a participé à plusieurs points de presse, mais il a systématiquement refusé de répondre à des questions portant sur d’autres sujets que ceux des annonces du jour.
Cette situation a d’ailleurs fait dire, mardi, à l’opposition municipale que le maire « se cache » et qu’il « manque de courage » politique.
« Je rencontre les journalistes et je vais toujours les rencontrer. C’est une question circonstancielle. Ce n’est pas arrivé souvent depuis deux ans et demi et ça n’arrivera pas souvent non plus. C’était circonstanciel à des annonces qui ont été faites, à de la disponibilité de temps. Il n’y a pas d’intention de ne pas répondre aux questions », a soutenu le maire Marchand.
PEUR DE RIEN
Lundi dernier, au détour d’une phrase, le maire de Québec a glissé s’en être « pris plein la gueule » après sa sortie bostonienne dans laquelle il réitérait ses accusations portées contre le gouvernement pour « ingérence » dans le dossier du tramway.
Faut-il donc comprendre que son relatif silence était une conséquence d’un ordre formel reçu du gouvernement ?
« Si j’avais peur de dire au gouvernement ce que je pense, ça se saurait. Je pense que les deux ans et demi où j’ai été au pouvoir ont démontré que je n’avais peur de rien », a répliqué Bruno Marchand.
Selon lui, « ils n’ont pas aimé la sortie, mais ils ne me disent pas de mettre la pédale douce ou pas. Et même s’ils le disaient, ça ne changerait rien. Je fais de la politique avec authenticité. Quand ça ne me plaît pas, je le dis. Quand je ne suis pas d’accord, je défends les intérêts de Québec. Quand je suis d’accord, je le dis ».