Le succès du Grand Marché est toujours espéré
Le maire Marchand est déterminé à « faire un succès » du Grand Marché, malgré les difficultés financières de son gestionnaire, mais estime tout de même qu’on ne peut pas continuer à subir des pertes.
Est-ce la dernière chance pour le Grand Marché ? « Il ne peut pas y en avoir cinq autres », a avisé le maire de Québec, Bruno Marchand.
« Maintenant, on va voir comment ça se développe, quelles sont les circonstances. On veut en faire un succès. »
La Ville de Québec a été forcée de revoir le modèle d’affaires du Marché en raison des difficultés financières rencontrées par la Coopérative des horticulteurs de Québec (CHQ), responsable de la gestion.
DÉCISION PRISE
Pour le maire, il ne sert à rien de remettre en question le choix d’implanter le Marché à Expocité. Celui-ci a été fait par l’ancienne administration. « Il y a une décision qui a été prise, maintenant elle est prise. On ne peut revenir en arrière. On va en faire un succès », a répété M. Marchand.
Il n’envisage pas de changer le gestionnaire. « Ce n’est pas un enjeu de compétence. L’enjeu est qu’on met des gens dans un contexte où il est impossible de réussir. On les aide à réussir. »
PAS DE CHANGEMENT DE VOCATION
Pas question non plus de changer la vocation du bâtiment, affirme le maire.
C’est ce que souhaite, entre autres, la deuxième opposition d’équipe Priorité Québec.
« Il y a des succès avec ça. On ne peut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Tout ne va pas mal. C’est dommage parce qu’il y a une perception qui s’en dégage que tout va mal. Au Grand Marché, les exposants vont bien, les locations sont là. »
L’opération de sauvetage du Grand Marché comprend, notamment, une subvention de la Ville de 180 000 $ et le rachat de la portion des améliorations locatives pour un montant de 440 000 $.