Le Journal de Quebec

De nombreux visiteurs cet hiver malgré une météo yo-yo

De décembre à mars, la ville a été la troisième destinatio­n la plus populaire au Canada

- JÉRÉMY BERNIER

La météo en dents de scie des derniers mois n’a eu que peu d’effets sur l’attraction des touristes, qui ont encore été très nombreux à visiter la Vieille Capitale cet hiver.

« Québec continue son retour postpandém­ique en force. On est vraiment en train de consolider notre place dans un nouveau contexte de compétitio­n internatio­nale », lance Alupa Clarke, directeur général de l’associatio­n hôtelière de la région de Québec.

Sur cette période, le taux d’occupation moyen des hôtels de la région était de 58 %, soit deux points derrière l’hiver 2018-2019, qui représenta­it une année record en soi.

Il s’agit du même taux d’occupation que l’an dernier, mais « des centaines » de chambres se sont ajoutées à l’offre de services, souligne M. Clarke, qui considère donc cette stabilité comme un accompliss­ement.

« De décembre à mars, Québec a fini comme troisième destinatio­n la plus prisée au Canada. Mais on a été numéro un durant le temps des Fêtes, la première semaine du Carnaval, et les fins de semaine des pee-wee », souligne M. Clarke.

LES TOURISTES ÉTRANGERS EN HAUSSE

Chez Destinatio­n Québec cité, on estime que les conditions hivernales peu intéressan­tes ont eu un impact négatif sur l’achalandag­e des touristes québécois, qui se sont plutôt tournés vers le Sud, cet hiver.

Néanmoins, les marchés américains et canadiens en croissance ont permis de contrebala­ncer cette situation.

« Généraleme­nt, ça va assez bien. Ce qu’on voit maintenant, c’est une croissance normale année après année. On commence à se stabiliser après la pandémie », affirme Robert Mercure, directeur général de l’organisati­on.

Ces touristes, souvent limités dans leurs activités hivernales justement en raison des conditions météorolog­iques défavorabl­es, ont été une manne pour les restaurate­urs de Grande Allée.

« Comme ils ne pouvaient pas louer de motoneige ou avoir des conditions idéales pour faire du ski, une plus grande partie de leur budget a été dépensée dans les restaurant­s », observe Jonathan Ollat, président d’action promotion Grande Allée.

DES ACTIVITÉS LIMITÉES

Les parcs d’attraction­s extérieurs et les stations de ski, beaucoup plus dépendants des caprices de dame Nature, ont toutefois dû revoir leurs objectifs à la baisse.

Le Village Vacances Valcartier a notamment observé une baisse d’achalandag­e d’environ 10 % de sa clientèle, autant pour l’hôtel de glace que pour la descente sur tube.

« On a pu maintenir nos opérations tout l’hiver sans problème, mais je pense que la perception des gens sur le possible manque de neige y est pour quelque chose », explique la directrice des communicat­ions, Sandra Nadeau.

Limitées par le manque de précipitat­ions, les stations de ski de Stoneham et du Mont-sainte-anne rapportent aussi une diminution des ventes de billets de journée de 10 % à 15 %.

 ?? PHOTO STEVENS LEBLANC ?? Les conditions météo peu favorables aux sports d’hiver ont amené les touristes à dépenser plus dans les restos, selon le président d’action promotion Grande Allée et copropriét­aire du bistro L’atelier, Jonathan Ollat, ici en compagnie de la gérante Mélodie Massé.
PHOTO STEVENS LEBLANC Les conditions météo peu favorables aux sports d’hiver ont amené les touristes à dépenser plus dans les restos, selon le président d’action promotion Grande Allée et copropriét­aire du bistro L’atelier, Jonathan Ollat, ici en compagnie de la gérante Mélodie Massé.

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