Le Journal de Quebec

100 000 crinqués au parc Jean-drapeau

De nombreuses personnes, dont plusieurs familles, sont allées observer le phénomène astronomiq­ue

- CLARA LOISEAU

Près de 100 000 motivés du monde entier se sont déplacés au parc Jean-drapeau et ont été émerveillé­s devant l’éclipse historique qui a passé 1 minute 26 secondes au-dessus de Montréal hier après-midi.

« C’était tellement spécial, j’ai pleuré. C’était vraiment incroyable de partager ce moment entourée d’autant de monde », a déclaré Ryan Rose, une jeune New-yorkaise qui a conduit plus de 7 h afin de se rendre à Montréal juste pour observer l’éclipse.

Si initialeme­nt elle voulait vivre ce moment seule, elle a plutôt choisi comme des milliers de personnes de se diriger vers le parc Jean-drapeau, sur l’île Sainte-hélène, à Montréal, où était organisé un événement important pour l’occasion qui ne se reproduira pas avant l’année 2205 à Montréal.

« C’était émouvant d’entendre les gens réagir et de vivre toutes sortes d’émotions », a ajouté la jeune femme qui repartait quelques minutes plus tard pour New York.

Pendant que le Soleil était en train de disparaîtr­e derrière la Lune, l’ambiance festive s’est vite transformé­e pour laisser place à l’émerveille­ment.

En effet, les visiteurs étaient au premier rang pour voir l’éclipse au-dessus de la ville de Montréal, alors que l’orchestre symphoniqu­e de Montréal et Diane Dufresne offraient un autre spectacle.

DES HEURES POUR LA MEILLEURE PLACE

Armées de leurs lunettes de protection, certaines personnes attendaien­t depuis 11 h, hier matin, sur le site.

Arsalen, 9 ans, et son frère, Bayrem, 7 ans, trépignaie­nt d’impatience.

« Il reste juste 10 min ! Ça va être magique », a lancé Arsalen les yeux rivés sur le Soleil.

Comme lui et son frère, Guy Mercier ne voulait pas louper l’occasion de photograph­ier la Lune se plaçant devant le Soleil.

« Ici on va avoir une vue incroyable avec la ville de Montréal en arrière, ça va être exceptionn­el », a-t-il expliqué au Journal.

Même chose pour Johanne Zummo et son amie Louise Desrosiers.

« On voulait être sûres d’avoir une bonne place », a glissé en riant Mme Zummo, qui est descendue de Sainte-annedes-plaines dans les Laurentide­s pour rejoindre son amie montréalai­se.

LA TEMPÉRATUR­E CHUTE

Encore marquées par l’éclipse de 1972, les deux femmes, qui avaient 15 ans à cette époque, avaient prévu depuis longtemps leur déplacemen­t au parc situé au milieu du Saint-laurent.

« La date était entourée depuis le mois de janvier dans mon calendrier, je n’aurais pas loupé ça », a confié Mme Desrosiers, accotée sur une barrière.

Pour les enfants aussi, le spectacle était grandiose.

« J’attendais ça depuis longtemps, c’était magique, mais il faisait froid », a pouffé Alexis, 10 ans, qui ne s’attendait pas à ce que la températur­e chute à ce point.

Plusieurs personnes avaient prévu le coup en s’emmitoufla­nt dans une couverture ou un gros pull.

FASCINÉS

Le son de cloche était le même pour Pascal Corbeil qui a carrément pris congé pour ne pas louper le spectacle. Et il n’a pas été déçu.

« C’était vraiment fou et unique et ça m’a permis de rencontrer plein de gens », a-t-il dit, heureux de voir que ce spectacle a permis de rapprocher les gens qui vivaient tous ensemble un moment historique.

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PHOTOS AGENCE QMI, JOËL LEMAY 1 1. De nombreux observateu­rs de l’éclipse totale ont sorti leur téléphone cellulaire pour immortalis­er le moment, au parc Jean-drapeau. 2. Près de 100 000 personnes s’étaient déplacées pour l’occasion. 3. Cette dame a sorti les grands moyens pour pouvoir contempler le rarissime phénomène.
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