Le Journal de Quebec

Les policiers de Lévis en moyens de pression

- STÉPHANIE MARTIN

Les policiers de Lévis porteront le pantalon de camouflage ou le jeans dans les prochains jours en guise de moyen de pression.

Les membres du Service de police de la Ville de Lévis (SPVL) protestent contre les négociatio­ns qui n’avancent pas à leur satisfacti­on pour le renouvelle­ment de leur convention collective. Celle-ci est échue depuis décembre 2023.

La question des formations offertes aux policiers est au coeur de l’impasse, selon le syndicat. La demande de les enchâsser dans la convention date d’une dizaine d’années.

FORMATIONS

« Malgré des négociatio­ns qui sont en cours depuis plus de six mois, il ne semble pas y avoir d’ouverture concrète de la part de l’employeur afin de garantir des formations jugées importante­s pour la santé et la sécurité profession­nelle des policiers et policières », a fait savoir la Fraternité des policiers et policières de Lévis (FPL) par voie de communiqué hier.

Les policiers réclament de recevoir des formations en matière d’interventi­on physique et tactique, ainsi que de conduite automobile en situation d’urgence. Il n’y a eu qu’une seule formation en interventi­on physique et tactique depuis 2012, selon la FPL, et celle-ci est importante pour la protection du public.

Du côté de la Ville de Lévis, on assure que « les discussion­s avancent et nous progresson­s selon l’échéancier planifié. […] Nous sommes encore dans les discussion­s liées à l’organisati­on du travail, toujours dans le souci de répondre aux besoins émergents de notre population dans un contexte d’évolution sociale ». La Ville n’a pas voulu commenter davantage.

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