Un autre bébé perd la vie dans une garderie
Il s’agit d’un deuxième décès en trois semaines à Québec
Un autre bébé a perdu la vie dans une garderie après un arrêt cardiorespiratoire survenu hier, dans le secteur de Saint-sauveur, à Québec.
À 13 h 47, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a été appelé à intervenir pour un bébé de huit mois en arrêt cardiaque sur la rue Saint-vallier Ouest.
Les premiers policiers sur place ont tenté d’effectuer des manoeuvres de réanimation sur l’enfant.
« Les paramédics ont pris en charge le bébé et les policiers ont coordonné une escorte afin de s’assurer que l’ambulance arrive le plus tôt possible au centre hospitalier. Le décès de l’enfant a malheureusement été constaté à l’hôpital », explique Pierre-olivier Lévesque, porte-parole du SPVQ.
« On a pu voir la sortie de l’enfant et ce n’était pas la couleur habituelle », a confié un témoin qui a aperçu le travail des services d’urgence.
L’IDENTITÉ JUDICIAIRE SUR PLACE
Un peu plus tard, la police a confirmé un détail important. « Je peux vous mentionner que c’est une garderie », a ajouté M. Lévesque, sans pouvoir en dire davantage. Les voisins interrogés n’ont pas pu fournir d’explication.
Il s’agit d’un deuxième décès à se produire dans une garderie de la région en moins de trois semaines.
En fin de journée, des enquêteurs ainsi que l’unité d’identité judiciaire se sont rendus sur place.
Depuis le 1er novembre 2022, la Loi sur les coroners exige un nouveau signalement qui doit être fait de façon obligatoire au coroner, soit celui de décès d’enfant en milieu de garde familial.
Selon les informations recueillies, quelques autres enfants se trouvaient à l’intérieur.
Difficile de savoir, pour l’instant, si l’endroit était accrédité ou non. L’autocollant « Service de garde reconnu » du gouvernement du Québec n’est visible à aucun endroit sur le bâtiment. La question a été posée au ministère de la Famille (MFA).
Les circonstances du drame demeurent inconnues et, selon le SPVQ, il est trop tôt pour conclure à un crime ou à une mort naturelle.
EN MOINS DE TROIS SEMAINES
Le 21 mars dernier, une fillette de 14 mois a perdu la vie à Beauport et une accusation de meurtre a été déposée contre l’éducatrice de la garderie.
Guenuite Kiwangala Mubwaka, 25 ans, a été officiellement accusée de meurtre au deuxième degré en lien avec la mort du poupon dont elle avait la garde.
Un homme de 30 ans fait aussi face à un chef d’accusation de « complicité après le fait du meurtre » de l’enfant.