Le Journal de Quebec

Le RTC accélère la cadence du populaire service Flexibus

Il sera déployé dans les secteurs de l’anse au Foulon et de Cap-diamant cet automne

- DOMINIQUE LELIÈVRE

Fort de 320 000 déplacemen­ts depuis son lancement, le RTC accélère le développem­ent de son service de transport à la demande Flexibus et desservira notamment la très fréquentée plage de la promenade Samuel-de Champlain d’ici la fin de l’année.

Selon les chiffres obtenus par Le Journal, plus de 175 000 déplacemen­ts à bord de Flexibus ont été enregistré­s l’an dernier, soit 50 000 de plus que lors de l’année de lancement en 2022.

Après avoir devancé le début du service à L’ancienne-lorette et à Saint-augustinde-desmaures, en novembre, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) entend faire de même dans les secteurs de l’anse au Foulon et Cap-diamant, en bordure du fleuve Saint-laurent.

Au lieu de 2025, les véhicules de Flexibus devraient y circuler dès cet automne.

FORTE AFFLUENCE

« L’objectif avec la zone 6 dans l’anse au Foulon, c’est de faire en sorte que la zone puisse toucher la station de la Plage [de la promenade Samuel-de Champlain] parce qu’on a un énorme succès à la station de la Plage », explique la présidente du RTC, Maude Mercier Larouche.

« On a un nouveau joyau qui est né dans la capitale, je vous dirais, depuis l’été dernier, qui génère quand même beaucoup d’affluence, donc nécessaire­ment, c’est stratégiqu­e pour nous », souligne-t-elle.

Lancé en mars 2022 pour desservir les quartiers périphériq­ues, Flexibus est un service sur réservatio­n immédiate sans horaires ou trajets fixes, qui s’adapte à la demande.

À ce jour, il est disponible dans cinq zones géographiq­ues de l’agglomérat­ion de Québec.

Rappelons toutefois que les montées et les descentes doivent se faire à l’intérieur de la même zone. On ne peut donc pas se déplacer entre elles.

« UN COCKTAIL D’OPTIONS »

Selon Maude Mercier Larouche, la réponse de la clientèle est « excellente », ce qui a incité le RTC à accélérer le déploiemen­t.

« Flexibus devient une alternativ­e de choix à la voiture. À preuve, on reçoit souvent de nombreux témoignage­s de gens qui ont dit avoir adopté le service, notamment des parents pour qui Flexibus est venu alléger le quotidien parce qu’ils n’ont plus besoin de déplacer leurs enfants pour aller à l’aréna ou même des aînés qui l’ont adopté pour leurs déplacemen­ts dans leur quartier », décrit-elle.

Elle se dit convaincue que le service a un impact positif sur la mobilité, même si son adoption par la population n’est que de 2 % à Beauport et de 3 % dans La Haute-saintcharl­es, selon un sondage Léger dévoilé à l’automne.

« L’avenir de la mobilité à Québec, c’est une mobilité qui offre un cocktail d’options », soutient-elle.

FACILITER LES DÉPLACEMEN­TS

L’été dernier, le parcours d’autobus estival 400 desservait entre autres la promenade Samuel-de Champlain. Cette année, deux stations du service de vélopartag­e àvélo feront leur apparition.

Selon la présidente du RTC, les navettes Flexibus viseront entre autres à faciliter les déplacemen­ts entre le haut et le bas de la falaise.

En raison des bonificati­ons du service en 2024, le budget a été augmenté de 1,5 million $.

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PHOTO DOMINIQUE LELIÈVRE Une cliente monte dans un véhicule Flexibus près du Terminus Les Saules, à Québec, hier. Ce service de transport à la demande est fort populaire depuis son lancement en mars 2022.

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