Des élèves confinés lors d’une importante opération policière
L’importante opération policière qui a nécessité le confinement des élèves à l’école secondaire de Matane pour une raison toujours inconnue a suscité l’émoi dans la municipalité, alors que des dizaines de parents ont attendu durant des heures à l’extérieur de l’établissement pour voir leur enfant sain et sauf.
Des dizaines de policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont été déployés hier en matinée dans l’établissement situé sur l’avenue Saint-rédempteur.
En fin de journée, la SQ a révélé que deux personnes auraient tenu des propos menaçants liés à l’utilisation d’une arme à feu à l’école.
L’artère a été fermée à la circulation entre le cégep et le boulevard du Père-lamarche pendant une bonne partie de la journée.
L’entrave n’a cependant pas empêché de nombreux parents inquiets de s’attrouper devant l’école dans l’espoir d’avoir des nouvelles de leurs enfants.
« Je me sens nerveuse. Ma fille est en dedans et elle ne répond pas à son cellulaire », a confié une mère inquiète, en entrevue avec TVA Nouvelles.
« On nous dit que le gros de l’événement est réglé, mais ça ne bouge pas vraiment. Ça va être réglé quand ma fille va être de retour à la maison », a renchéri le père d’une autre élève.
PEU D’INFORMATIONS
Les quelque 800 élèves et le personnel avaient été placés en confinement « par mesure préventive » dès le début de la journée, a indiqué Hélène St-pierre, porte-parole de la SQ.
Sur les réseaux sociaux, les questions fusaient de toute part, alors que personne ne semblait connaître le fin mot de l’histoire.
Une communication de la direction de l’établissement scolaire transmise par courriel aux familles des élèves a confirmé, en début d’avant-midi, qu’un « confinement barricadé » était en cours et qu’on a demandé aux étudiants de fermer leur sonnerie de téléphone pour leur sécurité.
PAS DE BLESSÉ NI D’ARRESTATION
Un déconfinement graduel des élèves qui devait durer plusieurs heures a finalement été entamé vers 12 h 30. Ces derniers ont été escortés classe par classe à l’extérieur de l’école et transportés « vers un lieu sécuritaire sous surveillance policière » avant d’être récupérés par leurs parents.
La police a confirmé la fin de l’opération. On ne rapportait aucun blessé ni arrestation dans ce dossier au moment d’écrire ces lignes.
Toutefois, deux personnes d’âge mineur ont été rencontrées et l’enquête est toujours en cours.
Les policiers accompagnés de travailleurs sociaux du CISSS seront présents lors du retour en classe.