Des autos vandalisées à Québec et Saguenay
L’une a été incendiée, l’autre a été criblée de balles
Le mystère plane toujours sur deux événements distincts aux circonstances nébuleuses survenus à Saguenay et Québec, hier, où des véhicules ont été vandalisés.
Vers 5 h du matin, une voiture stationnée en bordure de la rue Desroches, dans le secteur de Beauport-limoilou, à Québec, a été incendiée.
C’est un résident du secteur qui a contacté les autorités en voyant des flammes s’échapper du véhicule.
Le feu a été contrôlé par les sapeurs avant qu’il ne se propage aux résidences avoisinantes ou qu’il ne fasse de blessé.
Cependant, le Commissariat aux incendies a rapidement transféré l’enquête à la police, privilégiant la thèse criminelle.
« Un ratissage du secteur, qui s’est avéré négatif, a été effectué. On est toujours à la recherche d’un suspect pour l’instant », indique David Poitras, porte-parole du corps de police.
Pour le moment, rien n’indique que l’événement aurait un lien avec la guerre de stupéfiants impliquant les gangs de rue et les motards dans la région depuis quelques mois, affirme-t-on.
La propriétaire du véhicule a d’ailleurs été interrogée, mais elle ne semble pas avoir joué de rôle dans cet incendie.
IMPACTS DE BALLE
Quelques heures plus tard, un véhicule utilitaire sport (VUS) a été retrouvé criblé de balles dans l’arrondissement de Chicoutimi, à Saguenay.
L’étrange découverte a été faite par un passant, près d’un stationnement à l’angle de la rue Morin et de la rue Jacques-cartier Est.
Aucun témoin n’aurait toutefois entendu un quelconque coup de feu.
« Les policiers se sont rendu sur place vers 8 h-8 h 15 pour établir un périmètre de sécurité », a indiqué Hervé Berghella, porte-parole du Service de police de Saguenay.
Ce dernier a confirmé que des impacts étaient visibles sur la carrosserie.
Néanmoins, aucun blessé n’a été retrouvé à proximité du véhicule qui semblait « abandonné ».
Les circonstances de l’événement demeurent nébuleuses et, comme l’enquête est toujours en cours, les autorités refusent de préciser s’il y a des traces laissant croire qu’il aurait pu y avoir une victime dans cette affaire.
Le service d’identité judiciaire s’est rendu sur place dans l’espoir de mettre la main sur de potentiels suspects.