Retour à la vie
Le spectre de la mort m’a encore visité, et ce, pour une troisième année consécutive. Alors que j’étais touché par le virus respiratoire syncytial en début janvier, les médecins ont craint pour ma vie.
Malgré toutes les critiques sur notre système de santé, une fois de plus, il m’a ramené à la vie grâce à la détermination de tous les personnels soignants.
C’est donc avec plaisir que je reviens au Journal après ces péripéties. Bien sûr, l’actualité a continué d’évoluer et je m’efforcerai de rattraper mon retard.
C’est ma façon de vous dire que je compte aborder des sujets qui ont traversé nos plateformes ces dernières semaines et qui ne m’ont pas laissé indifférent.
SANTÉ QUÉBEC
Vous comprendrez que la réforme menée par Christian Dubé m’intéresse particulièrement après avoir séjourné près d’un an à l’hôpital au cours des trois dernières années.
Le ministre cherche un top gun. Je ne sais pas qui pourrait assumer la gestion entière de tout le réseau, alors que je constate des problèmes de coordination entre les départements d’un même établissement.
À titre d’exemple, deux mois après ma transplantation, j’ai été appelé pour subir la greffe pulmonaire. Plus cocasse, j’étais encore à l’hôpital.
Je devais avoir un programme de mise en forme avant l’opération. La kinésiologue a communiqué avec moi un an après ma greffe.
Quant à moi, la réforme Dubé est vouée à l’échec. Le ministre fragilisera le système public en accroissant la médecine à trois vitesses et en nous plongeant dans un capharnaüm.
BUDGET
Pour Pierre Poilievre, les programmes sociaux, c’est de la « gaugauche » !
Le déficit Girard fait bondir beaucoup de gens. Certains prônent une baisse d’impôt en prétendant qu’ils pourront se payer leurs soins.
J’estime à plus d’un million de dollars les soins que j’ai reçus depuis trois ans. Aurais-je pu l’accumuler pour faire face à la maladie ?
Notre chroniqueur Réjean Parent a une fois de plus gagné un combat contre la maladie et effectue un retour après plusieurs mois d’absence, qu’il a passés hospitalisé.