Voici pourquoi le 3e référendum est perdu d’avance
Avec une jeunesse qui a décroché du Québec pour épouser d’autres causes à la mode et une métropole qui, en ricanant avec sa mairesse, renie sa fondation par les Français, la stratégie référendaire des Lévesque et Parizeau est perdue d’avance.
Il n’y aura pas de « prochaine fois » victorieuse, comme l’avait prophétisée René Lévesque le soir de la première défaite référendaire en 1980.
Cette prochaine fois a déjà eu lieu, en 1995, mais pas dans le sens souhaité…
N’en déplaise à mon respecté collègue Joseph Facal qui écrivait dans ces pages que le Québec ne doit pas avoir peur de ce 3e référendum, cette stratégie deux fois perdante est à éviter.
BONASSES
Les Québécois ont-ils depuis trente ans développé un solide sens des réalités politiques ? Non : ils sont plus que jamais bonasses ! Et Ottawa connaît leur naïveté !
La jeunesse est-elle devenue individualiste au point de rejeter la nation ? Oui ! Et la langue du je-me-moi insignifiant qui se croit grandiose, c’est l’anglais.
La politique de Durham-trudeau fonctionne à ravir pour nous noyer et pour nous défranciser.
DÉFECTION DE MONTRÉAL
Les historiens de la louisianisation du Québec décerneront une étoile à la joueuse émérite Valérie Plante. Celle-ci répète la fausseté d’un Montréal territoire Mohawk. Elle s’est mise en tête récemment de dire que les Écossais, les Irlandais et les Anglais ont aussi « fondé » Montréal.
Tout cela est faux. Ce qui est vrai, c’est que Mme Plante veut désaffilier Montréal du Québec.
Vite ! Que Québec dénonce le mensonge du « territoire non cédé » !
Vite ! Que Québec rabroue la mairesse pour sa réécriture trudeauiste !
Vite ! Que Québec aussi en finisse avec la honteuse expression coloniale de « province » ! L’expression « État du Québec » devrait s’appliquer désormais, comme le préconisait Jean Lesage.
Ces mesures immédiates seraient plus bénéfiques que des espoirs dans un troisième référendum… ou encore un « référendum sectoriel » à la Legault qui se magazine une autre baffe au visage de la part de son seigneur Trudeau.