Le Journal de Quebec

Aller travailler à vélo : tout ce qu’il faut savoir

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Par souci environnem­ental, financier ou de santé, vous souhaitez pédaler pour vous rendre au travail? D’abord, dotez-vous d’un casque, car les blessures à la tête contribuen­t à presque 60 % des décès chez les cyclistes. En chute, la tête s’avère la partie la plus exposée aux blessures graves. Le casque absorbe les chocs lors d’un accident, puis répartit la force d’impact. Les sigles CSA, CPSC, ASTM, EN ou SNELL certifient que sa solidité correspond aux normes. Munissez ensuite votre bicyclette de réf lecteurs : blanc à l’avant, rouge à l’arrière, jaune ou blanc sur les rayons de la roue avant, rouge ou blanc sur ceux de la roue arrière, jaune ou blanc sur chaque pédale. Sinon, placez des bandes réfléchiss­antes à des endroits stratégiqu­es (jantes, fourche, hauban) ou sur vos chevilles et chaussures. Portez aussi un gilet réf lecteur pour devenir plus visible sous la pluie ou dans la noirceur. Et si vous recourez au vélo hors des saisons habituelle­s, pensez à des pneus d’hiver.

Accessoire­s utiles

Équipez-vous d’un avertisseu­r sonore ou d’une clochette pour signaler votre présence aux piétons, automobili­stes et cyclistes, diminuant ainsi les risques de collision. Un rétroviseu­r vous évitera d’être surpris par une voiture en voie de vous dépasser. Il vous aidera aussi à évaluer la circulatio­n en toute sécurité lors de vos dépassemen­ts. Mis sur le côté du vélo, un fanion écarteur de danger peut rappeler aux conducteur­s qui vous doublent qu’ils doivent se tenir à au moins 1 ou 1,5 m, selon l’endroit. Enfin, un fanion vertical à l’arrière du vélo vous rendra plus visible. Toujours sur le plan de la sécurité, familiaris­ezvous avec les signaux indiquant vos intentions. Par exemple, un bras tendu horizontal­ement vers la gauche annonce un virage dans cette direction. Un bras vers le bas avec la main ouverte suggère à ceux derrière vous de ralentir, tandis qu’un bras vers le bas avec un doigt pointant le sol signale un nid-de-poule.

S’il est impossible de ranger votre vélo à l’intérieur de votre lieu de travail ou si vous devez le laisser près d’une station de métro, d’un arrêt d’autobus ou d’une gare de train, procurez-vous un cadenas solide.

Bon pour la santé et le portefeuil­le

Vous économiser­ez beaucoup en optant pour le vélo. Prenons un exemple : votre voiture consomme 8,9 L aux 100 km (c’est la moyenne au pays), et votre travail se trouve à 12 km de la maison. Multiplion­s vos 24 km quotidiens (aller-retour) par 249 jours travaillés (la moyenne nationale cette année que les les jours fériés et ceux de fin de semaine sont éliminés). Cela donnera 5 976 km franchis juste pour le travail. À 1,70 $ le litre d’essence (prix moyen à Montréal à la fin de mars dernier), il vous en coûtera 904,17 $. Sans oublier le stationnem­ent, les assurances, l’usure et la dépréciati­on. Côté santé, des études américaine­s et japonaises démontrent que la pratique quotidienn­e du vélo améliore la santé cardiovasc­ulaire et contribue à accroître la masse et la force musculaire, surtout pour les gens plus âgés. Santé Canada recommande d’ailleurs aux adultes de pratiquer 2,5 heures d’activité physique modérée à intense par semaine. Le vélo peut aussi réduire les risques de diabète de type 2 et faciliter le maintien d’un poids santé. Côté mental, il peut aider à gérer et à traiter la dépression.

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