Le Journal de Quebec

DES MAÎTRES DONNENT LEURS CONSEILS POUR ÉCONOMISER

Comme tous les frais associés au fait de posséder un animal de compagnie explosent, des propriétai­res de chien avec qui Le Journal s’est entretenu ont accepté de dévoiler leurs astuces pour économiser.

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Des gâteries de qualité achetées chez Dollarama

Alexandra Lapierre, une propriétai­re de beagle de Saguenay, avoue avoir cessé d’acheter les gâteries de sa Bella à l’animalerie au cours de la dernière année. « Elle aime beaucoup le foie de boeuf séché. Je payais ça 14 $ le sachet de 140 grammes. J’en ai trouvé avec des ingrédient­s très similaires au Dollarama : ils vendent ça 2,50 $ pour 45 grammes. » Elle recommande aux autres maîtres de ne pas hésiter à chercher les aubaines dans les magasins à bas prix. Mme Lapierre suggère toutefois de regarder attentivem­ent la liste des ingrédient­s pour « comparer avec ce qu’on trouve dans une animalerie ».

Facebook Marketplac­e : une corne d’abondance de produits canins

Plusieurs maîtres avec qui Le Journal a discuté affirment magasiner régulièrem­ent le matériel, comme les colliers, les harnais, les laisses, les jouets ou les vêtements pour chiens, sur Facebook Marketplac­e. Selon Martine Hamel, une propriétai­re de braque allemand de Québec, il existe tout un réseau d’échange sur la plateforme dans les grands centres.

« Je trouve souvent des colliers ou des harnais pratiqueme­nt neufs. Les gens se tannent rapidement du style ou de la couleur et veulent changer sans jeter leur argent dans le feu. Ils revendent ça à moitié prix et d’autres peuvent en profiter », explique-t-elle.

Devenir l’ami du boucher

Parmi les propriétai­res de compagnon poilu sondés par Le Journal, certains, comme Martin [nom fictif car il a requis l’anonymat pour

éviter des représaill­es en raison d’un autre texte], un éleveur de Chaudière-appalaches, ont tissé des liens solides avec les boucheries de leur secteur pour y récupérer des gâteries à bas prix.

« Les os de boeuf pour la soupe, mes chiennes adorent ça ! C’est comme une brosse à dents pour elles et ça les amuse. Je vais voir le boucher de mon épicerie régulièrem­ent pour qu’il m’en vende et je les congèle », raconte-t-il.

Le propriétai­re d’élevage estime sauver des centaines de dollars par année grâce à cette astuce. L’associatio­n des médecins vétérinair­es du Québec déconseill­e toutefois de donner des os facilement cassables ou de petite taille à son animal pour éviter les ennuis de santé.

Des petits plats pour pitou

Si certains font eux-mêmes les gâteries de leur toutou, Kimberley Marin, la maîtresse de Jack, un bouvier australien de presque 13 ans, pousse la chose encore plus loin : elle prépare elle-même les repas de son chien plutôt que d’acheter des croquettes à l’animalerie.

« Je cours les spéciaux et les bonnes occasions. Je trouve généraleme­nt des protéines à bon prix, comme des oeufs, des poulets entiers ou des lentilles. Je fais le tour des boucheries pour trouver des produits qui sont en rabais parce qu’ils vont expirer. »

La Montréalai­se estime que ça lui prend une heure pour préparer de 15 à 20 repas pour son fidèle compagnon de randonnée. Elle pense ainsi réduire sa facture annuelle de « plusieurs centaines de dollars » en plus d’offrir « de la nourriture sans additifs artificiel­s » à son chien.

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PHOTO FOURNIE PAR KIMBERLEY MARIN Kimberley Marin cuisine chaque jour des petits plats maison pour son bouvier australien de 13 ans, Jack.
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