Marchand « n’aime pas les autobus »
Le transport collectif ne l’intéresse pas, dit Villeneuve
Alors que certains accusent Bruno Marchand de mener une guerre à l’auto, le chef de l’opposition, Claude Villeneuve, croit plutôt que le maire de Québec est en guerre contre... les autobus.
« Bruno Marchand n’aime pas le transport collectif. Ça ne l’intéresse pas. Tout ce qui l’intéresse, c’est la mobilité active pour les piétons et les cyclistes », a avancé le chef de Québec d’abord, hier.
Claude Villeneuve a d’abord soutenu « qu’aucun nouveau trajet d’autobus » n’a été lancé par le Réseau de transport de la Capitale (RTC) depuis l’arrivée de M. Marchand aux commandes de la municipalité. Vérification faite, le RTC a précisé que le parcours estival 400 a été ramené pour desservir la promenade Samuel-de Champlain.
Aussi, le coût du transport en commun augmente régulièrement.
Pour illustrer cette « guerre aux autobus », le chef de Québec a d’abord donné deux autres exemples.
Premièrement, cinq parcours du RTC devront être déplacés à la suite du plan de réaménagement, en sens unique, de la rue Saint-vallier Ouest, à partir de cet été. Deuxièmement, le populaire parcours 28 devra vraisemblablement être déplacé, lors de la transformation d’une portion de la 4e Avenue en sens unique pour faire place à un « Corridor Vélo cité ».
ÉLITISME
Le chef de l’opposition n’est-il pas en train de tenter d’établir une règle générale à partir de deux exemples isolés ?
« Dans les choix du maire, il y a une forme d’élitisme, a répliqué M. Villeneuve. Pour lui, il y a les gens qui sont assez en forme pour aller travailler à vélo et qu’il faut desservir. Et tant pis si les personnes handicapées vont devoir aller plus loin pour rejoindre leur arrêt d’autobus. »
Le maire de Québec, Bruno Marchand, a réagi par voie de déclaration. « Pour le chef de l’opposition, tout est une guerre. On s’attendrait à ce qu’il aborde les choses de façon plus constructive », a-t-il écrit.