Plus de 8000 $ pour un dernier trois semaines avec sa chienne
Une maîtresse regrette d’avoir prolongé la vie de sa compagne à quatre pattes pour quelques semaines de plus après avoir dépensé des milliers de dollars pour sa chienne atteinte d’un cancer.
« On m’a dit qu’elle n’avait que 24 heures à vivre, mais que si on l’opérait, elle pourrait avoir encore 1 mois à 6 mois. Je n’étais pas prête à lui dire au revoir, alors j’ai dit oui », se souvient Julie Marie Asselin.
En 2018, cette femme de 37 ans a amené en urgence sa chienne Corsa, une Cane Corso de huit ans, chez le vétérinaire alors que celle-ci avait un comportement inhabituel.
« À la radiographie, le vétérinaire a vu une énorme masse sur sa rate. C’était une masse vascularisée et les vaisseaux explosent alors le chien peut se vider de son sang », explique la femme.
Le diagnostique : Corsa souffrait d’un cancer hémangiosarcome qui lui touchait la rate et le foie, une forme de cancer très agressif et la plus répandue chez les chiens.
Impossible de dire au revoir à celle avec qui elle a partagé huit ans de sa vie. Julie Marie Asselin a donc accepté que Corsa subisse une opération le jour même au coût d’un peu plus de 8000 $.
« Finalement, trois semaines plus tard son coeur a lâché. Je regrette vraiment de lui avoir fait subir ça, c’était quand même une grosse opération », confie Mme Asselin.
« J’aurais dû prendre sur moi et faire arrêter ses souffrances, mais pour gagner six mois avec elle, j’étais prête à tout », poursuit-elle.
PLUSIEURS GROSSES FACTURES
Mme Asselin n’a jamais hésité à payer de grosses sommes pour sa chienne Corsa avec qui elle avait une relation fusionnelle.
« J’ai tout vécu avec elle : mon premier appartement, ma première maison. C’était mon bébé », affirme-t-elle.
À seulement deux ans, sa cane corso a eu des problèmes aux ligaments croisés de la patte arrière gauche. Une opération a alors été recommandée pour améliorer sa qualité de vie. Julie Marie Asselin a accepté tout de suite, malgré la facture de plus de 5000 $.
« Pas de chance, comme elle ne devait pas mettre de poids sur sa patte opérée pendant au moins un mois, elle a fatigué l’autre et il a fallu opérer aussi », explique Mme Asselin.
DE L’AIDE D’UNE FONDATION
La fondation de la clinique vétérinaire lui a même donné un coup de main financier en allégeant de 1000 $ la facture totale qui s’élevait à plus de 10 000 $.
« Si c’était à refaire, je le referais, c’est sûr. Elle n’avait que deux ans et toute sa vie devant elle », poursuit Mme Asselin.
Aujourd’hui, avec son nouveau chien Vinny, Julie Marie Asselin sait qu’elle ne refera pas les mêmes choix.
« S’il a besoin de tous les soins qui peuvent lui améliorer sa qualité de vie, je lui donnerais sans hésiter. Mais si c’est pour gagner quelques mois avec lui, je ne ferais pas un choix égoïste », affirme-t-elle.