Des auteurs bien accueillis au Salon du livre
Depuis l’ouverture, plus de 15 000 jeunes ont pris part à l’événement littéraire au Centre des congrès de Québec
Des centaines d’auteurs, dont plusieurs célébrités du milieu littéraire et artistique comme Bernard Werber, Louise Tremblay D’essiambre et Jean-françois Lépine, sont arrivés en ville hier pour participer au Salon international du livre de Québec (SILQ), qui a ouvert ses portes mercredi au Centre des congrès de Québec.
Déjà, l’événement est un succès : plus de 15 000 jeunes ont franchi les tourniquets pour aller à la rencontre de leurs auteurs préférés.
DU BONHEUR
« Je suis tellement heureuse, énervée et fébrile ! » s’exclame Mélanie Pelletier, directrice générale du SILQ, en entrevue.
« Je suis remplie de joie. C’est l’fun enfin de le vivre, de rencontrer les auteurs. Ce matin, je me promenais, je les croisais, je les saluais. C’est un moment rempli de bonheur parce que ça fait un an qu’on travaille sur ça. C’est le résultat d’une année de travail. »
« L’an passé, on a fait un sondage. Et la raison qui motive les gens à venir au Salon du livre, pour 88 % des gens, c’est les séances de dédicaces. La rencontre avec l’auteur. C’est ça qu’ils viennent chercher, au
Salon du livre. Ils veulent repartir avec leur livre, avec une dédicace. »
Thomas-louis Côté, directeur général et programmateur du Festival Québec BD, est lui aussi très content.
« On a plus de 130 auteurs québécois qui sont là. Pour nous, c’est intéressant : ça montre que c’est très vivant, la bande dessinée, et qu’il y a de plus en plus de nouveaux auteurs et d’intérêt. »
DES MOMENTS PRIVILÉGIÉS
Les auteurs, de leur côté, accueillent leurs fans à bras ouverts. Annie Groovie, autrice de la série à succès Léon, rencontre des lecteurs qui sont maintenant dans la vingtaine et qui lisaient ses livres quand ils étaient petits. « Ça va faire 20 ans cette année que Léon est publié ! »
Mélissa Perron, autrice du roman Le retour de l’oie blanche, adore rencontrer ses lecteurs.
« Pour moi, c’est encore plus spécial parce que je suis une femme autiste. Je travaille de la maison. Je me suis fait ce grand cadeau de travailler toute seule... mais c’est un cadeau un peu empoisonné. Oui, je suis chez moi, confortable, mais on dirait qu’avec les années, j’ai perdu des aptitudes sociales. Quand je me suis mise à écrire, c’est extraordinaire parce que c’est un pont avec mes lecteurs et mes lectrices. Un pont tout le temps nourri grâce à eux. »