Stamkos, un exemple pour Caufield
Depuis son arrivée derrière le banc des Canadiens, Martin Stlouis a pris sous son aile Cole Caufield. Dans les bons comme les moins bons moments, l’entraîneur-chef des Canadiens répète souvent que Caufield est en train de devenir un meilleur joueur.
D’ailleurs, pour l’aider à mieux se développer, St-louis parle souvent de Steven Stamkos à Caufield. « Cole me rappelle Steven Stamkos », m’a dit, samedi dernier, Martin St-louis qui a été le coéquipier de Stamkos pendant six saisons avec le Lightning de Tampa Bay.
Le no 91 du Lightning était et sera toujours considéré comme un marqueur né. C’est toujours ce qui l’a démarqué.
Bien qu’il soit encore très loin des réalisations de Stamkos, Caufield vit avec le même genre pression depuis son arrivée dans la LNH.
St-louis a tenu à me préciser qu’il ne prétend pas que Caufield aura une carrière comme celle de Stamkos.
MEILLEUR AU FIL DU TEMPS
Ce que dit St-louis, c’est que le capitaine du Lightning est devenu un meilleur joueur au fil du temps et c’est ce qu’il souhaite voir faire Caufield avec les Canadiens.
« Stamkos est un meilleur joueur à 40 buts par année qu’il ne l’était lorsqu’il en marquait 60 », soutient St-louis qui était aux côtés de Stamkos lorsque ce dernier a connu des saisons de 51 et 60 buts.
St-louis précise que Stamkos a amélioré, au fil des ans, son jeu défensif et son efficacité sur les mises en jeu ce qui ne l’a pas empêché de marquer des buts.
De plus, il faut ajouter que Stamkos est devenu un meilleur passeur au fur et à mesure que sa carrière avançait.
Lors de ses premières années, Stamkos complétait souvent la saison régulière avec plus de buts que de passes comme ce fut le cas avec Caufield à ses deux premières années.
Quand Stamkos se présente maintenant en zone offensive, les équipes adverses vont toujours craindre son tir, mais elles doivent maintenant aussi se méfier de ses passes.
Bref, St-louis veut maintenant permettre à Caufield d’être un joueur plus complet dans ses choix de jeu et plus responsable dans ses prises de décisions tout en continuant de marquer des buts.
CAUFIELD DOIT ÊTRE LUI-MÊME
« Je ne veux pas qu’il soit Steven Stamkos, je veux qu’il soit lui-même », m’a précisé St-louis.
De son côté, Caufield reconnaît que St-louis et lui ont souvent des conversations au sujet de Stamkos.
Le no 22 est conscient que son entraîneur veut faire de lui un meilleur joueur.
« Je suis prêt à faire ce qu’il faut pour le bien de l’équipe », m’a-t-il dit dans le vestiaire des Canadiens samedi dernier.
Je fais partie de ceux et celles qui auraient aimé que Caufield marque plus de buts cette année.
Cependant, je dois reconnaître que les intentions et les occasions sont là pour le no 22.
POURCENTAGE DE RÉUSSITE
Le meilleur exemple, c’est le nombre de tirs au but obtenus par Caufield depuis le début de la saison.
Au moment d’écrire ces lignes, Caufield occupait le 8e rang de la LNH pour les tirs avec 296.
Il était devancé par Nathan Mackinnon (51 buts), David Pastrnak (47 buts), Brady Tkachuk (34 buts),
Auston Matthews (66 buts), Filip Forsberg (43 buts), William Nylander (40 buts) et Nikita Kucherov (43 buts).
Le problème, c’est le pourcentage de réussite de Caufield cette année qui est de 8,1 % alors que son efficacité en carrière se chiffre à 11,5 %.
Si l’an prochain, Caufield pouvait avoir la même fréquence de tirs, mais retrouver l’efficacité qu’il affiche en carrière dans la LNH, il marquera davantage de buts.
On verra.