Le Journal de Quebec

Ce système fait rêver le maire de Québec

Le transport en Corée du Sud inspire Bruno Marchand qui croit que sa ville peut y parvenir avec du « courage »

- STÉPHANIE MARTIN

Le système de transport ultra efficace de la Corée du Sud « fait rêver » le maire de la capitale, qui a bon espoir que le Québec y parviendra dans quelques décennies, mais pour cela, il faudra « du courage ».

Sur sa page Facebook, hier, Bruno Marchand a réagi au dossier du Journal sur le transport en commun de la Corée du Sud et de sa métropole, Séoul. Les Sud-coréens sont passés maîtres dans l’efficacité et l’innovation, en quelques décennies seulement.

« Ça fait rêver », exprime le maire de Québec. « Le développem­ent de leur système de transport est digne de la science-fiction. Toutefois, c’est bien réel. J’ai confiance que nous serons capables d’arriver à cette finalité au cours des prochaines décennies. »

DÉTERMINAT­ION

Le maire affirme cependant qu’il faudra y mettre les efforts.

« Pour ça, il faudra du courage ! écrit-il. L’avenir n’est pas dans le tout à l’auto, mais l’auto en fait partie. L’avenir c’est un ensemble de moyens de transports en commun efficaces, des vélos-partages, de l’autopartag­e, des taxis, du transport interrégio­nal rapide et abordable, des TGV… et toutes les méthodes qu’on peut imaginer […]. L’avenir est dans la multiplica­tion des options. »

L’administra­tion Marchand, et celle de Régis Labeaume auparavant, ont depuis quelques années choisi de viser la mobilité intégrée, soit l’offre de plusieurs modes de transport pour donner le choix aux usagers.

Alors que ce principe est bien implanté en Corée du Sud depuis longtemps, il en est à ses balbutieme­nts à Québec.

AVANTAGE ÉCONOMIQUE

Une mobilité fluide, selon M. Marchand, c’est « un indéniable avantage économique : parce que ça rend la ville attrayante pour des travailleu­rs, mais aussi parce que les heures perdues dans le trafic, c’est de la productivi­té perdue. Tout le monde y perd ! »

Bien sûr, le Québec et la Corée sont très différents en termes de densité de population et de territoire.

Mais le principe de base peut s’appliquer pour permettre aux gens de se déplacer plus efficaceme­nt, affirme le maire de Québec. « L’avenir est dans la multiplica­tion des options », assure-t-il.

« Une meilleure fluidité, ça signifie moins de temps perdu dans le trafic donc plus de temps pour des loisirs, ça veut dire plus d’options pour se déplacer sécuritair­ement et efficaceme­nt, ça signifie plus de moyens sobres en carbone qui contribuen­t à la santé des citoyens. »

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PHOTO STÉPHANIE MARTIN À Séoul, le transport en commun intégré dont le bus est partie prenante, souvent sur voies réservées, lui permet de circuler plus vite que les autos.
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BRUNO MARCHAND Maire de Québec

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