Le Salon du livre plus populaire que jamais
L’achalandage record de 2023 a été battu
L’édition 2024 du Salon international du livre de Québec (SILQ), qui s’est conclue hier, a connu un franc succès, selon ses organisateurs. Le taux de fréquentation dépassera même celui de l’année 2023, qui était une année record.
« La réponse du public est excellente [...]. C’est encore bondé dans les allées », se réjouissait Mélanie Pelletier, directrice générale du SILQ, à quelques heures de la fin de l’événement tenu au Centre des congrès de Québec pendant cinq jours.
Même si l’organisation n’avait pas encore toutes les statistiques officielles hier, elle confirmait que l’achalandage de 2023, soit 74 000 personnes, avait été dépassé cette année. « On est vraiment content », ajoute la directrice générale.
DU CHANGEMENT
Des nouveautés comme les Matinées pyjamas, pour le jeune public, et un événement regroupant plusieurs auteurs et baptisé « Soirée de la transformation » ont également très bien fonctionné et devraient être de retour l’an prochain, assure-t-elle.
Par ailleurs, les amateurs de bandes dessinées étaient encore au rendez-vous au Salon cette année.
« Ç’a été une grosse année ! J’ai l’impression que, ce week-end, on a eu des achalandages qui dépassaient même ceux de l’an dernier, qui était une année record. Je pense qu’il y a eu un beau facteur “météo et intérêt du public” qui s’est conjugué en un succès [...]. Les gens sont vraiment curieux par rapport à la bande dessinée », indique Thomas-louis Côté, du Festival Québec BD, événement qui se déploie au SILQ parmi d’autres lieux à Québec.
Sur place, Le Journal a croisé plusieurs familles, dont certaines de l’extérieur de la région.
Marie-pier Lépine, originaire de la RiveSud de Montréal, est venue « en expédition » en famille au SILQ. Ses garçons, Vincent et Alexis Brizard, âgés de 4 et 6 ans, adorent la lecture, dit la maman. « C’est mon deuxième salon du livre ! » lance l’aîné.
CHOUCHOUS
Des vedettes chouchous, comme Janette Bertrand, Zachary Richard et Gregory Charles, ont profité du SILQ pour rencontrer le public.
« Je suis de ceux qui aiment bien les bains de foule. Parler avec les gens, découvrir les gens, ça me fait vraiment plaisir, leur poser des questions, [savoir] ce qui les rend curieux [...]. C’est très le fun », raconte Gregory Charles.
« C’est aussi l’occasion de parler d’un livre que j’ai aimé écrire », ajoute l’artiste au sujet d’un homme comme lui. Gregory y raconte la vie de son défunt père, Lennox : une histoire de « résilience, de dévouement, de bonté, d’amour », dit-il.