Une pépinière pour plusieurs autres sports
Le ski acrobatique, le bobsleigh et le skeleton ainsi que le cyclisme sur piste sont d’autres sports qui pigent régulièrement dans le bassin du programme de détection de talent de RBC.
Ancienne gymnaste, la skieuse Naomie Boudreau-guertin a par la suite adopté le saut. Elle dirige maintenant la relève au Relais après avoir participé aux Jeux de Pékin.
« On recherche des athlètes qui ont de l’expérience en plongeon, en gymnastique et en cheerleading. C’est plus facile de faire la transition quand tu as un bagage acrobatique. C’est moins risqué. »
Ancien joueur de football avec les Nomades de Montmorency, Marcantoine Vigneault est membre de l’équipe canadienne de skeleton depuis deux ans.
« On tente de recruter et de faire connaître notre sport qui est peu connu et peu accessible. On recherche de la force et de la vitesse. Ce n’est pas un sport facile à apprendre. Ça brasse et tu te fais plusieurs ecchymoses à tes premières saisons. »
CONSOLIDER SA PLACE
Invité au camp national en patinage de vitesse longue piste l’an dernier à Toronto après avoir franchi la première étape avec succès, Raphaël Côté a tenté sa chance de nouveau cette année.
« Il s’agit d’une belle opportunité et j’utilise cette expérience pour consolider ma place dans un sport que je pratique depuis peu, a-t-il expliqué. J’ai fait du patinage de vitesse courte piste, du vélo et de la course dans le passé, mais j’ai opté pour le patinage longue piste il y a deux ans. Je crois que j’ai trouvé mon sport. »
DES OLYMPIENS PORTE-PAROLE
Afin d’insuffler le rêve olympique aux plus jeunes, les patineurs de vitesse Antoine Gélinas-beaulieu et Steven Dubois étaient présents.
« On veut montrer aux plus jeunes que c’est possible, a mentionné Gélinasbeaulieu, qui a remporté trois médailles au mondial longue piste à Calgary en février. J’aurais aimé profiter d’un tel programme quand je suis revenu à la compétition en 2015. J’ai eu besoin de cinq ans avant d’être subventionné. »
Cette aide financière favorise le transfert d’un sport à l’autre.
« Quand tu es sur l’équipe du Québec à l’âge de 16 ans et que tu changes de sport, tu recommences à zéro et c’est décourageant si tu te retrouves sans appui financier, a expliqué l’olympien et maintenant entraîneur de ski acrobatique Nicolas Fontaine. Ça facilite la transition. L’an prochain, l’équipe du Québec de ski acrobatique comptera quatre ou cinq anciens gymnastes. »