Un père voyeur décide de plaider coupable

Il filmait ses filles à leur insu avec des caméras cachées

Un père de famille voyeur a plaidé coupable à huit chefs d’accusation pour avoir produit des enregistrements de ses filles et de sa conjointe avec des caméras cachées dans la maison familiale. Plusieurs dizaines de vidéos intimes des adolescentes filmées à leur insu ont été retrouvées dans l’ordinateur de l’homme.

L’accusé, que l’on ne peut identifier pour protéger l’identité de ses victimes, a reconnu sa culpabilité à deux chefs de production de pornographie juvénile en plus d’un autre de possession ainsi qu’à quatre chefs de voyeurisme. Une autre accusation de voies de fait complète le portrait en lien avec son arrestation, en décembre 2022.

L’individu, un père de famille qui travaillait comme fonctionnaire dans un organisme gouvernemental, a admis avoir installé des caméras dans sa résidence. C’est une de ses filles et son conjoint qui ont trouvé certaines des caméras qui étaient dissimulées dans des haut-parleurs que l’accusé avait placés dans la salle de bain ainsi que dans les chambres à coucher.

« Ça confirmait leurs suspicions puisque l’accusé était parfois au courant de certaines choses qui se passaient dans la chambre, à porte close », a expliqué la procureure au dossier, Me Andréanne Sirois.

PORNOGRAPHIE JUVÉNILE

Quand les policiers ont perquisitionné la résidence de l’individu de 47 ans, ils y ont trouvé du matériel informatique dans lequel se trouvaient de nombreux fichiers où l’on voyait les occupants de la résidence ainsi que des visiteurs. Les vidéos les montraient nus, en train de se changer ou lors de relations sexuelles.

Une quarantaine de vidéos d’une des filles du voyeur en train de se changer ou d’avoir des relations sexuelles avec son copain ont aussi été trouvées dans les ordinateurs de l’accusé. Des vidéos intimes de son autre fille s’y trouvaient aussi.

Ce dernier a été arrêté par les policiers le 1er décembre 2022 alors qu’il était en état de crise après avoir verbalisé à son ex-conjointe des propos suicidaires.

Le dossier de l’accusé, qui demeure en liberté durant les procédures, reviendra devant le tribunal au cours des prochains mois.