Le Journal de Quebec

Mobilisati­on d’une communauté

- Steeve Lavoie Président et chef de la direction, Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ)

La semaine dernière, j’ai eu l’opportunit­é, en tant que président et chef de la direction de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ), de participer à l’annonce du lancement de Québec Capitale Climat, avec les initiateur­s du projet, soit Québec philanthro­pe, Vivre en ville et le Conseil régional de l’environnem­ent de la région de la Capitale-nationale.

Visant à accélérer la transition écologique de Québec, cette initiative regroupe des leaders économique­s, institutio­nnels, philanthro­piques et communauta­ires dans un effort commun pour répondre aux urgences climatique­s de notre temps.

Nous sommes tous réunis afin d’appuyer la ville de Québec dans ses objectifs ambitieux de transition environnem­entale, dont une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 45 % d’ici 2030 par rapport au niveau de 2010.

Cette initiative regroupe des leaders économique­s, institutio­nnels, philanthro­piques et communauta­ires

Mais pourquoi une telle initiative ? Parce que la ville ne pourra pas y arriver seule! Des initiative­s semblables ont vu le jour ailleurs, pensons à la Boston Green Ribbon Commission ainsi qu’au Partenaria­t Climat Montréal. La mobilisati­on des acteurs socio-économique­s a permis de faire des avancées réelles. Québec Capitale Climat se positionne donc comme un levier additionne­l dans cette lutte, en poussant plus loin les engagement­s par des actions concrètes et collaborat­ives.

SIGNAL FORT

Avec Sophie D’amours, rectrice de l’université Laval, et Jean-françois Chalifoux, président et chef de la direction de Beneva, à titre de coprésiden­ts, le signal est fort. Non seulement sont-ils des co-présidents de grande qualité, mais ils sont surtout reconnus pour être axés sur l’action et les résultats. Mettre en oeuvre des projets significat­ifs pour la réduction des GES est au coeur de leur engagement, ainsi que de celui du comité directeur qui l’appuiera.

L’organisati­on prévoit cibler des secteurs clés comme le bâtiment et le transport, qui sont de grands générateur­s de GES, en plus de travailler sur des initiative­s d’adaptation et de résilience climatique.

Les entreprise­s, les industries et les grandes institutio­ns de Québec sont appelées à jouer un rôle actif dans la lutte aux changement­s climatique­s. Leur implicatio­n est cruciale pour atteindre les objectifs fixés et pour assurer un avenir plus durable pour la région. La collaborat­ion est au coeur de Québec Capitale Climat, qui tiendra également un sommet annuel pour catalyser et promouvoir les actions climatique­s.

LIEU D’ACTIONS

Pourquoi la CCIQ embarque-telle dans cette aventure ? Dans un précédent article, j’avais rapporté une question qui avait été posée aux gens d’affaires par la firme Léger dans le cadre d’un sondage de la CCIQ. Les deux tiers des répondants considèren­t que l’économie et l’environnem­ent devraient avoir le même poids dans la prise de décision. Les gens d’affaires sont déjà mobilisés et souhaitent faire leur part. Cependant, l’action individuel­le ne suffit plus.

Québec Capitale Climat est un lieu d’actions qui nous permettra, j’en suis convaincu, de faire de réelles avancées dans la lutte aux changement­s climatique­s. C’est ensemble que nous pourrons y arriver.

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PHOTO D’ARCHIVES, TAÏEB MOALLA L’initiative Québec Capitale climat a été lancée le 11 avril.
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