Cheverie apprend son français en regardant Survivor Québec
« Quel match ! Après le match, les joueuses dans le vestiaire étaient très excitées. L’atmosphère est électrique. Les joueuses sont très contentes d’être ensemble après trois semaines. Alors, c’est un bon soir. »
C’est en français que Kori Cheverie a ouvert son point de presse, jeudi, au terme d’un gain de 4 à 3 face au Minnesota, comme elle le fait souvent depuis qu’elle est l’entraîneuse-chef de l’équipe de Montréal dans la Ligue professionnelle de hockey féminin.
Lors de son embauche, en septembre, la Néo-écossaise de 36 ans avait promis d’apprendre la langue de Molière. Contrairement à bien d’autres athlètes ou coachs qui sont passés dans la métropole québécoise, elle a tenu parole, même si cet hiver elle ne se disait pas prête à réaliser une entrevue totalement en français.
UNE PREMIÈRE RÉUSSIE
Eh bien, Cheverie peut maintenant cocher cette case, puisqu’elle a répondu en français aux questions de la collègue Andrée-anne Barbeau, de RDS, lors du Championnat mondial de hockey féminin, la semaine dernière à Utica. Elle était l’une des adjointes à Troy Ryan derrière le banc des Canadiennes, couronnées championnes.
« Je pense que les gens m’aiment maintenant, ce qui est bien ! » a lancé d’emblée Cheverie.
« C’est une belle récompense après tous les efforts que j’y ai mis. Chaque jour, je pense à un plan de match pour l’équipe et un autre pour quand je suis devant les journalistes et que je parle en français. C’est difficile, mais j’ai toujours voulu me placer dans des situations qui me permettaient de grandir, d’évoluer. Les commentaires que j’ai reçus sont encourageants. Je veux continuer de m’améliorer. »
UNE FAN DE L’ÉMISSION
Afin de poursuivre son apprentissage, l’ancienne attaquante a commencé à regarder une émission francophone, en plus de continuer ses cours.
« C’est Survivor Québec, a-telle révélé en éclatant de rire. Honnêtement, j’adore ça ! J’aime le Survivor original, alors je me suis dit que ça serait une bonne idée. Je ne comprends pas tout ce qu’ils disent, mais c’est bon ! »