Le Journal de Quebec

SAURONT-ILS GÉRER LA PRESSION ?

- KEVIN DUBÉ

Les séries sont à nos portes et c’est maintenant que seront séparés les hommes des enfants. C’est cliché, mais, pour gagner, les équipes auront besoin que leurs meilleurs éléments soient au sommet de leur art. Voici six joueurs qui ont une pression immense de faire gagner leur équipe. Auston Matthews

Le grand joueur de centre des Maple Leafs vient de marquer 69 buts, une première depuis Mario Lemieux en 1995-1996. Ce qu’on sait tous du no 34 des Leafs, c’est qu’il est l’un des joueurs les plus dangereux dans toute la LNH. Ce qu’on ne sait pas encore, toutefois, c’est s’il est en mesure de traîner son équipe sur ses épaules durant les séries éliminatoi­res. Les Leafs n’ont gagné qu’une seule ronde de séries depuis 2004 et c’était l’an dernier. La pression est énorme sur Matthews et Mitch Marner dans un marché torontois qui n’a pas vécu de conquête de la coupe Stanley depuis 1967.

Connor Mcdavid

Demandez à dix personnes de vous nommer qui, selon eux, est le meilleur joueur au monde, et il y a fort à parier qu’au moins neuf vous répondront Connor Mcdavid. Ce que le capitaine des Oilers est en mesure d’accomplir sur une patinoire est inégalé. Toutefois, il en est (déjà) à sa neuvième saison dans la LNH et n’a toujours jamais participé à une finale de la Coupe Stanley. Son meilleur résultat est une participat­ion à la finale de l’ouest, en 2022. Les Oilers s’étaient alors inclinés face à l’avalanche du Colorado. C’est ingrat, mais tant qu’il n’aura pas gagné, il restera un astérisque à côté de son nom, comme ce fut le cas pour Alex Ovechkin avant qu’il ne parvienne finalement à gagner, en 2018.

Pierre-luc Dubois

Quand tu signes un joueur pour huit ans à un salaire moyen de 8,5 M$, tu t’attends à ce qu’il devienne automatiqu­ement l’une des pierres angulaires de ta formation. Ce n’est pas ce qui s’est produit avec Pierre-luc Dubois à sa première année avec les Kings de Los Angeles. En 82 matchs, le constat n’est que déception : 16 buts et 40 points. Le Québécois a maintenant l’occasion de se reprendre en séries et de prouver qu’il peut être le joueur que les Kings ont vu en lui en faisant son acquisitio­n l’été dernier et mener l’équipe en séries grâce à son jeu intense et physique. À ce salaire, il n’a d’autres choix que de faire amende honorable.

Quinn Hughes

Le capitaine des Canucks de Vancouver vient de connaître une saison exceptionn­elle qui lui vaudra assurément une nomination pour le trophée Norris. Maintenant, il doit démontrer qu’il a l’étoffe d’un défenseur de premier plan capable non seulement de produire offensivem­ent, mais également de défendre face aux meilleurs trios adverses dans l’environnem­ent des séries éliminatoi­res où le jeu est plus hermétique et, surtout, plus physique.

Artemi Panarin

Les Rangers de New York entameront les séries en faisant partie des principaux favoris pour remporter la coupe Stanley. Leur meilleur attaquant est sans contredit Artemi Panarin et certains le voient comme un candidat au trophée Hart remis au joueur par excellence de la dernière saison. L’attaquant russe devra maintenant prouver qu’il peut aussi dominer en séries éliminatoi­res. Ses deux petits points, deux passes, en sept matchs l’an dernier lors de la défaite au premier tour face aux Devils du New Jersey passe assurément encore de travers.

Alexandar Georgiev

Le gardien de l’avalanche du Colorado a connu une fin de saison très difficile, s’inclinant dans quatre de ses cinq dernières sorties. Il a notamment accordé six buts aux Stars et aux Oilers au début du mois d’avril, avant de céder quatre fois sur quinze tirs face aux Jets en un peu plus de quinze minutes de jeu, le 13 avril. La pression se fait sentir sur le gardien de l’avalanche et il se pourrait que la laisse ne soit pas très longue s’il poursuit sur sa mauvaise séquence en début de séries.

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