Le Journal de Quebec

La Coupe pourrait revenir au pays Au moins trois clubs canadiens parmi les sérieux prétendant­s aux grands honneurs

- marc.defoy@quebecorme­dia.com

La barrière est en mouvement et voilà qu’ils s’élancent ! La folle course pour l’obtention de la coupe Stanley s’amorce en fin de semaine.

L’épreuve sera éreintante pour les participan­ts. Au début, ils seront 16, puis huit, puis quatre et enfin deux.

Pendant deux mois, on verra du hockey spectacula­ire, rapide et rude jusqu’à sombrer dans la violence.

Les équipes les mieux cotées sont plus nombreuses que l’an dernier, alors qu’il n’y en avait que pour les Bruins, les Bruins et encore les Bruins. Les Bruins ont toutefois cassé au poteau du premier quart de mille à la consternat­ion de leurs chauds partisans et de la planète hockey.

NOMBREUX PRÉTENDANT­S

Cette année, les neuf premières formations au classement ont de très bonnes chances de l’emporter. On parle des Rangers, des Stars, des Hurricanes, des Panthers, des Bruins, des Canucks, des Jets, de l’avalanche et des Oilers.

Il ne faut pas écarter le Lightning et les Golden Knights, champions en titre, qui figurent 12es et 13es respective­ment au même classement.

AH LES LEAFS !

Les Maple Leafs, qui viennent au 10e rang, suscitent l’ironie chez les amateurs qui les détestent et la crainte chez leurs partisans qui rêvent à un premier championna­t depuis 1967.

Au cours des derniers jours, l’un d’eux vêtu d’un chandail de l’équipe a posté sur sa page Facebook une photo où il brandissai­t une pancarte disant : « I’m afraid ! » (« J’ai peur ! »)

En revanche, trois équipes canadienne­s de l’ouest pourraient procurer au pays une première conquête en 31 ans du trophée légué par Lord Stanley de Preston, gouverneur général du Canada de 1888 à 1893.

Avant la saison, j’étais de ceux qui pensaient que les Oilers réunissaie­nt les meilleurs éléments pour réussir l’exploit. Mon choix était plus sentimenta­l que logique. Mais je persiste et je signe. Pas question de virer capot.

L’EFFET TOCCHET

Pour ce qui est des Canucks de Vancouver et des Jets de Winnipeg, personne ne les a vus venir. Les Canucks sont devenus toute une machine de hockey depuis que Rick Tocchet a succédé à Bruce Boudreau derrière le banc au milieu de la saison dernière.

L’équipe de la côte ouest canadienne présente une fiche de 70-34-15 sous la tutelle de Tocchet. Sa saison de plus de 100 points est une première pour elle depuis 2015.

Le talent est là, l’équipe est bien équilibrée. Il faudra l’avoir à l’oeil.

LA SORTIE DE BOWNESS

De leur côté, les Jets viennent de connaître la deuxième meilleure saison de leur histoire avec plus de 108 points au compteur.

Ce résultat survient un an après la sortie en règle de l’entraîneur Rick Bowness contre ses joueurs à la suite de leur défaite aux mains des Golden Knights de Vegas au premier tour des séries.

Dans une tirade qui n’avait duré qu’une minute, Bowness avait accusé ses hommes de manquer de cran dans les moments importants. Car joueurs et entraîneur­s vous diront tous que c’est le coeur qui conduit à la coupe Stanley.

Les résultats de la saison régulière ne peuvent être minimisés, mais l’équipe qui jouera chaque match comme si c’était son dernier remportera la course.

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