Allez les Islanders !

Avant l’arrivée de Patrick Roy chez les Islanders, les amateurs de hockey québécois avaient perdu tout intérêt pour l’équipe new-yorkaise depuis l’ère Mike Bossy. Mais ce n’est plus le cas. Les partisans de Roy vont se ranger derrière son équipe pendant les séries.

Le personnage est plus grand que nature. L’homme a accroché ses jambières il y a plus de 20 ans et son aura demeure.

À sa première saison à titre d’entraîneur des Islanders, Roy se retrouve dans une situation qu’il a vécue plus d’une fois comme gardien du Canadien. À ceux qui disent que les Islanders n’ont aucune chance face aux Hurricanes, Roy rappelle que personne n’avait prévu les deux dernières conquêtes de la coupe Stanley du Tricolore, en 1986 et 1993.

L’écart de 17 points distançant les Islanders des Hurricanes est plus grand que tous ceux qui séparaient le Canadien de ses prédécesseurs lors ses deux dernières marches vers la coupe.

C’est beaucoup, mais les Bruins n’avaient-ils pas terminé 43 points devant les Panthers de la Floride, leurs tombeurs au premier tour des séries l’an dernier ?

QUI POURRAIT ÊTRE QUI ?

Amusons-nous donc à identifier des joueurs des Islanders qui pourraient suivre les traces de certains membres des deux dernières éditions championnes du Tricolore.

■ Semyon Varlamov pourrait-il se transformer en Patrick Roy ?

■Mathew Barzal en Vincent Damphousse ?

■ Brock Nelson en Kirk Muller ?

■ Bo Horvat en Bobby Smith ?

■ Kyle Palmieri en Claude Lemieux ?

■ Anders Lee en Bob Gainey ?

■Jean-gabriel Pageau en Guy Carbonneau ?

■ Noah Dobson en Larry Robinson ?

■ Alexander Romanov en Rick Green ?

RIEN N’EST IMPOSSIBLE

Les livres d’histoire sont remplis d’exploits que personne n’avait prévus. On y lit aussi qu’il ne faut jamais parier contre Roy.

Quand on pense aux « Canes », les noms de Sebastian Aho et de Jesperi Kotkaniemi sont les premiers qui nous viennent à l’esprit. Aho parce que les Hurricanes ont égalé une offre hostile que Marc Bergevin lui avait soumise. Kotkaniemi parce qu’ils voulaient, malgré leurs démentis, rendre la monnaie de sa pièce au Tricolore.

S’ils sont pris aujourd’hui avec le grand centre finlandais, ils n’en souffrent pas pour autant.

L’entraîneur Rod Brind’amour dispose d’un groupe homogène. Sans faire partie du cercle des grandes vedettes de la Ligue nationale, des joueurs comme Seth Jarvis, Teuvo Teravainen, Martin Necas, Andrei Svechnikov, Brady Skjei et Jaccob Slavin font de l’excellent travail.

Brent Burns vaut encore son pesant d’or et le vétéran gardien Frederik Andersen se tire très bien d’affaire depuis son retour au jeu. Rappelons qu’il a dû s’absenter pendant une période prolongée lorsqu’un caillot de sang a été détecté dans son organisme.

Pas de doute possible, ils sont très bons, les Hurricanes, mais bon.

Vous voulez savoir qui je favorise dans cette série ?

Au diable la logique.

Go Islanders go !