Un jeune proxénète québécois arrêté pour avoir récidivé
Malik Régélé-marc s’est fait passer les menottes les 21 mars dernier à Winnipeg
Un incorrigible proxénète québécois condamné à 36 mois de pénitencier en 2020 a été récemment arrêté par la police de Winnipeg puisqu’il aurait récidivé et fait vivre un véritable calvaire à une jeune femme de 18 ans.
Malik Régélé-marc, 24 ans, s’est fait passer les menottes le 21 mars dernier.
La police de Winnipeg cherchait alors à s’enquérir du bien-être d’une jeune femme, comme celle-ci pouvait être victime de trafic humain, selon des informations qu’avaient fournies les policiers de la Ville de Québec.
Ainsi, des agents se sont présentés dans un immeuble de la rue Hargrave, dans le centre-ville de Winnipeg. Ils ont trouvé le suspect ainsi que la victime alléguée dans une suite.
Les limiers de l’escouade de lutte à l’exploitation sexuelle ont découvert au fil de leur enquête que Régélé-marc aurait rencontré la jeune femme dans un bar de Montréal, début janvier.
Il lui aurait ensuite fait croire qu’ils se trouvaient dans une relation amoureuse, mais ce n’était que de la poudre aux yeux, ont constaté les enquêteurs.
PAS QUESTION DE PARTIR
Régélé-marc aurait « transporté » la victime dans quatre villes ontariennes, en se dirigeant vers l’ouest, où il offrait des services sexuels. Ceux-ci étaient publicisés sur les réseaux sociaux.
Le jeune homme organisait les rendez-vous avec les « clients » et empochait les paiements.
« La victime ne pouvait pas quitter sa chambre d’hôtel ou sa location de vacances dans chaque endroit, car le suspect détenait sa pièce d’identité personnelle et son téléphone portable », écrit la police de Winnipeg dans un communiqué passé jusqu’ici inaperçu au Québec.
L’homme originaire de Beauport s’en serait même pris physiquement à la jeune femme pour l’empêcher de fuir.
Il a finalement été épinglé le jour même où la victime alléguée est parvenue à contacter une amie à Québec, qui a alerté la police.
Le jeune Québécois de 24 ans, qui habiterait maintenant à Calgary, fait face à six chefs d’accusation, dont trafic de personne, séquestration et avoir offert des services sexuels.
DÉJÀ-VU
Ce n’est pas la première fois que le jeune homme se retrouve devant les tribunaux pour de telles allégations.
Il a obtenu une sentence de 36 mois en 2020 pour des accusations de vols et d’avoir amené une personne à offrir des services sexuels moyennant rétribution.
Le tribunal avait souligné que le proxénète avait profité de la « vulnérabilité » de la victime pour la « terroriser », avait rapporté Le Journal.