Le Journal de Quebec

Une SDC Grande Allée pour plus de dynamisme

La société fraîchemen­t créée veut revoir l’image de marque de l’artère

- DIANE TREMBLAY

La Société de développem­ent commercial (SDC) Grande Allée veut rendre le secteur plus dynamique en le valorisant davantage pour accroître l’achalandag­e.

Après plusieurs années de réflexion, la SDC Grande Allée est maintenant devenue une réalité.

L’ancienne associatio­n Action promotion Grande Allée était considérée comme « désuète ».

Il y avait donc « un vide à combler », selon les responsabl­es du projet.

« L’assemblée de constituti­on était vendredi dernier. Donc, c’est tout frais. Ça fait plusieurs mois, voire des années, avec la COVID-19, qu’on travaille sur ce dossier-là », a affirmé Jonathan Ollat, président sortant de l’associatio­n Action promotion Grande Allée et copropriét­aire des restaurant­s L’atelier et Ophelia, à Québec.

« Ce qui nous a encouragés à aller vers le modèle de la SDC, c’est les moyens et la structure que cela nous permet d’avoir, car il y a une différence entre une petite associatio­n de commerçant­s […] et avoir une vraie structure de communicat­ion et de publicité pour faire rayonner notre secteur tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la ville », a-t-il ajouté.

COTISATION OBLIGATOIR­E

La cotisation sera obligatoir­e pour tous les commerçant­s et les profession­nels.

Selon la propositio­n du comité provisoire, le coût variera en fonction de l’espace occupé.

Pour les hôtels/bars/restaurant­s, cela pourrait jouer entre 750 $ et 3000 $ par année.

Pour les profession­nels, qui ont leur bureau dans le périmètre de la SDC Grande Allée, le coût pourrait osciller entre 500 $ et 1500 $ par année.

Le budget sera déposé à la première assemblée générale prévue dans quelques semaines.

Aude Lafrance-girard, présidente du Groupe Cogirès, qui comprend l’hôtel Château Laurier Québec, agira à titre de présidente de la SDC Grande Allée.

Toutes les entreprise­s qui se trouvent à l’intérieur du périmètre formé par l’avenue Turnbull, le boulevard René-lévesque et l’avenue George VI en allant jusqu’au parlement deviennent automatiqu­ement membres, ce qui représente 160 commerces en tout, dont de gros joueurs comme Beneva.

« Nous sommes tous interrelié­s.

On a besoin d’avoir une artère et un secteur en santé », a souligné M. Ollat.

La SDC obtiendra également un budget de fonctionne­ment de 100 000 $ de la Ville de Québec.

« La première chose que l’on souhaite réaliser, c’est favoriser l’interactio­n entre les commerçant­s, les citoyens et les différents partenaire­s comme la Ville de Québec afin d’établir une vraie communicat­ion pour qu’il y ait de vrais échanges », a ajouté M. Ollat.

DES CHANGEMENT­S

La SDC Grande Allée compte également s’attarder à la définition d’une nouvelle image de marque, ainsi qu’à la création d’un nouveau site internet.

Selon M. Ollat, « l’année 2024 sera une année charnière » pour la Grande Allée.

Deux nouveaux projets en restaurati­on sont attendus, dont l’un dans l’ancien local Starbucks et l’autre dans l’ancien Mcdonald’s qui a fermé ses portes en 2015.

C’est sans compter le nouveau Complexe Maurice qui devrait ouvrir ses portes au début de juin et le projet immobilier de Groupe Mach de 200 unités locatives qui devrait démarrer en 2025 au coin de Grande Allée et de la rue de Sénezergue­s.

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PHOTO STEVENS LEBLANC Après plusieurs années de réflexion, la SDC Grande Allée est devenue une réalité. La célèbre artère commercial­e a besoin d’un nouveau souffle, selon l’organisati­on.

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