Duclos critique sévèrement PSPP
Le chef du PQ a tenu un discours « de colère », selon lui
À l’instar de son collègue Pablo Rodriguez, le député fédéral de Québec Jean-yves Duclos critique sévèrement le chef du Parti Québécois ; le ministre libéral estime que Paul St-pierre Plamondon tient un discours « de colère », « rétrograde » et « pessimiste ».
« Dans ma circonscription, je ne sens pas de ressentiment ou de colère du type de celle que M. St-pierre Plamondon a manifestée la semaine dernière », a réagi le ministre fédéral de l’approvisionnement, Jean-yves Duclos.
Il ne croit pas que les gens de sa circonscription, soit celle de Québec, sont tentés par la souveraineté.
« Je ne sens pas de tension, de colère ou de frustration qui pourraient amener les gens à voter Oui pour un futur référendum », a-t-il ajouté en marge d’une annonce en aide aux entrepreneurs, dans une entreprise de Québec, OMY Laboratoires.
M. Duclos s’est prononcé hier, à la suite de la sortie de son collègue Pablo Rodriguez, lieutenant du Québec du gouvernement Trudeau, qui avait soutenu, la semaine dernière, que les propos du chef du PQ étaient « violents ».
Cela après que PSPP eut affirmé que le Canada avait toujours voulu assimiler le Québec, évoquant les événements de « déportations » et d’« exécutions » qui ont marqué l’histoire des francophones.
« VIEILLES AFFAIRES »
Ce sont « des vieilles affaires du 18e siècle », selon le ministre Duclos.
« J’entends aussi de la part de ceux qui croient vraiment à l’indépendance qu’ils ne jugent pas que la façon négative, pessimiste, un peu rétrograde de parler de ce projet peut le faire valoir et encourager davantage de gens à y adhérer », a-t-il insisté.
Il a vanté les vertus du fédéralisme. « On a fait de très bons progrès au cours des dernières années. En 2024, je crois que l’unité fait la force. »