Optimisme à Québec pour le dossier du Mont-sainte-anne
Le ministre Jonatan Julien a dit avoir bon espoir, hier, de voir un dénouement dans l’épineux dossier du Mont-sainteanne avant la prochaine saison de ski.
Le ministre responsable de la région de la Capitale-nationale a affirmé qu’un règlement était possible pour l’hiver 2024-2025 après avoir été questionné pendant une dizaine de minutes par le chef libéral par intérim, Marc Tanguay.
La Commission de l’aménagement du territoire était alors réunie afin de procéder à l’étude des crédits budgétaires de la Capitale-nationale pour l’exercice financier à venir. « Est-ce qu’il est possible que ce soit réglé d’ici le début de la prochaine saison de ski ? » a demandé Marc Tanguay, député de Lafontaine.
UNE POSSIBILITÉ
« On le souhaite », a répondu Jonatan Julien. Sous l’insistance du chef de l’opposition, qui est lui-même originaire de Saint-ferréol-les-neiges, le ministre a été plus affirmatif. « C’est possible, certain. »
Malgré le contrat du gestionnaire RCR, le ministre a également mentionné que des progrès avaient été observés.
« Je pense que le dossier avance rapidement actuellement. Notre objectif est le même à tout le monde. On doit y investir des sommes importantes justement pour assurer sa pérennité comme moteur de développement économique », a notamment précisé Jonatan Julien, sans toutefois vouloir se prononcer en faveur ou non de l’investisseur européen e-liberty Services, qui est intéressé par l’investissement de plus de 100 M$ dans le Mont-sainte-anne.
« TROUVER LA SOLUTION »
Comme le ministre de l’économie Pierre Fitzgibbon, M. Julien a écarté l’idée d’une expropriation.
« On doit trouver la solution », a aussi affirmé le ministre de la Capitale-nationale.
La semaine dernière, Pierre Fitzgibbon avait dit avoir relativement bon espoir qu’il y aurait des investissements dans le Mont-sainte-anne, affirmant du même coup que le gouvernement était prêt à aider. Hier, ce dernier s’est montré moins précis que son collègue, mais il a répété que le dossier était prioritaire.
« Les gens qui vont investir au Montsainte-anne, peu importe qui, vont avoir besoin du gouvernement. Il n’y aura jamais 100 % de privé. »