Le Journal de Quebec

Les nouvelles bornes et l’applicatio­n Copilote+ maintenant en fonction

Fini les numéros de cases de stationnem­ent, il faut entrer sa plaque d’immatricul­ation

- MARTIN LAVOIE

«faire Comment vont les personnes âgées qui ne sont pas habituées avec un téléphone intelligen­t ? »

– Charlotte

«beaucoup J’ai fait faire d’argent à la Ville, mais maintenant elle va en avoir moins grâce à la fonction de remboursem­ent. »

– Michelle Bussières

La période de grâce pour le stationnem­ent à Québec est terminée alors que les nouvelles bornes, et la nouvelle applicatio­n Copilote+, sont entrées en fonction hier, ce qui n’est pas sans causer des désagrémen­ts à certains automobili­stes qui devront s’adapter à la nouvelle façon de faire.

Sur l’avenue Maguire, un septuagéna­ire ne sachant pas qu’il devait utiliser une nouvelle applicatio­n à la place de la précédente version de Copilote, cherchait le numéro d’emplacemen­t sur le poteau de stationnem­ent.

Ces numéros ont disparu puisque le système est maintenant basé sur la plaque d’immatricul­ation.

« C’est compliqué. Je ne trouve pas la borne. Je veux payer, mais je n’y arrive pas », a déploré l’homme qui a décidé de faire ses affaires sans payer.

« Ça ne va pas. C’est la première fois que je tente de l’utiliser. J’adorais l’autre applicatio­n », a regretté Charlotte, rencontrée sur la même artère.

Après quelques minutes dans sa voiture, elle en est sortie avec un grand sourire.

« Ça fonctionne très bien. C’est vraiment génial la fonction de remboursem­ent [qui permet de récupérer les heures de stationnem­ent non utilisées]. Ça me surprend que la Ville crache sur de l’argent », a-t-elle indiqué.

S’il est possible de payer à la borne, l’option de remboursem­ent est uniquement disponible avec l’applicatio­n.

LES DONNÉES PERSONNELL­ES

Claude Tessier, lui, s’inquiétait d’avoir à entrer dans le système le numéro de sa plaque de voiture.

« On sait que telle voiture stationnée à tel endroit appartient à telle personne qui réside à telle adresse. C’est achalant », a-t-il dit.

Toujours sur Maguire, France, elle, a payé à la borne. Elle avait d’abord tenté de télécharge­r sans succès l’applicatio­n à partir du code QR en haut de la borne.

Judy Garon a eu la sagesse de prendre en note son numéro de plaque dès sa sortie de voiture. Malheureus­ement pour elle, la borne au coin de Cartier et d’aberdeen ne fonctionna­it pas.

« Une mise à jour est en cours sur cette borne », a précisé Jean-pascal Lavoie, porte-parole de la Ville de Québec, qui s’attendait à ce que l’appareil reprenne du service vers 15 h 15.

De l’autre côté de la rue, Mme Garon a bénéficié de l’aide de Claudine Rodrigue, qui est parvenue à payer après trois essais. « Je pense que je m’y prenais mal », a précisé Mme Rodrigue.

 ?? PHOTO MARTIN LAVOIE ?? Claudine Rodrigue est venue en aide à Judy Garon pour payer le stationnem­ent à partir de la borne située sur l’avenue Cartier, à Québec, hier.
PHOTO MARTIN LAVOIE Claudine Rodrigue est venue en aide à Judy Garon pour payer le stationnem­ent à partir de la borne située sur l’avenue Cartier, à Québec, hier.
 ?? PHOTO MARTIN LAVOIE ?? À l’angle de Maguire et de Sheppard, cette borne est difficile à voir pour les automobili­stes qui veulent y payer leur stationnem­ent.
PHOTO MARTIN LAVOIE À l’angle de Maguire et de Sheppard, cette borne est difficile à voir pour les automobili­stes qui veulent y payer leur stationnem­ent.
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