L’opposition accuse Marchand de « cacher » des informations
L’administration Marchand agit de façon « cavalière » en exigeant le démantèlement du site de vélo de montagne clandestin La Marmota, à Cap-rouge, et « cache » des informations aux citoyens, soutient l’opposition d’équipe Priorité Québec (ÉPQ), ce dont la mairie se défend.
Le chef D’ÉPQ, Patrick Paquet, a rencontré les médias, hier, sur le site de Cap-rouge, qui a été aménagé clandestinement sur un terrain appartenant aujourd’hui à la Ville et qui est fréquenté depuis une quinzaine d’années.
« C’est clair qu’on nous cache quelque chose. C’est plate, on va le savoir plus tard », a affirmé M. Paquet.
Pour son collègue Stevens Mélançon et lui, la Ville de Québec a exigé le démantèlement des installations dans la précipitation et il y a anguille sous roche.
« La façon cavalière d’agir, ça cache quelque chose. » Les deux membres D’ÉPQ ont évoqué de possibles constructions ou des liens avec le tramway, tout en soulignant ne pas disposer d’information pour appuyer ces prétentions.
Au cabinet du maire, on se défend d’avoir des intentions cachées.
« Ce terrain est zoné conservation, il faut que ça veuille dire quelque chose. Les usages permis dans ce zonage sont limités et connus, on va respecter ça », a mentionné Elainie Lepage, attachée politique au cabinet du maire.
LE MAIRE DIT RESPECTER LES RÈGLES
La veille, le maire Bruno Marchand avait soutenu qu’il ne pouvait pas se soustraire à la loi, qui impose que ce milieu soit conservé à l’état naturel.
« On fait respecter les règles. C’est ça, les règles. » Il a rappelé que cette décision avait été prise sans égard au projet lui-même ou aux personnes qui s’en occupent.
Par ailleurs, la Ville a l’intention d’aménager des « sentiers pédestres [...] au bénéfice de l’ensemble des citoyens », selon un avis qui a été distribué aux résidents et dont le FM93 a fait état hier. Une information qui a été confirmée par la Ville.
De son côté, ÉPQ demande que le conseiller responsable des sports, Jean-françois Gosselin, fasse amende honorable.
« Nous, on demande des excuses de M. Gosselin, ça presse. On demande à M. Gosselin de mettre ses culottes et de rencontrer ces gens-là d’ici mardi, de tenir parole. »