Manif propalestinienne à l’université Laval
La direction aurait rencontré les organisateurs afin de s’assurer que la journée se déroule dans le calme
AGENCE QMI | Plus d’une semaine après la mise en place des campements propalestiniens à l’université Mcgill, c’était au tour des étudiants de l’université Laval d’organiser une journée pour dénoncer « de manière pacifique » la situation à Gaza, samedi.
Des dizaines de personnes se sont rendues sur les lieux afin de protester pour les droits et libertés des Palestiniens. Des prises de parole, des groupes de discussion, de la musique et de la danse étaient à l’horaire.
Des bénévoles étaient sur place afin d’y assurer la sécurité de l’activité, qui s’est déroulée pendant toute la journée jusqu’en soirée. L’organisation disait tenir un événement « pacifique, familial et ouvert à tous ».
« On aimerait ça que l’université Laval puisse se prononcer sur le cessez-le-feu et sur la situation qui se passe à Gaza et en Palestine en général. On estime qu’on est quand même dans une université où il y a des discours dans les cours d’histoire qui parlent des génocides du passé. Les enseignants sont capables de se positionner là-dessus et de donner des solutions pour que ça ne se reproduise pas », a indiqué la coorganisatrice Marjorie Laclotteshehyn à TVA Nouvelles afin d’expliquer les motifs de ce rassemblement.
« L’université est un terrain privé, ce n’est pas nécessairement un endroit où l’on peut faire ce que l’on veut », a affirmé Andrée-anne Stewart, porte-parole de l’université Laval. « Mais quand il y a des étudiants qui souhaitent organiser des activités […] et qui nous présentent des déroulements qui sont louables, on prend le temps de s’y pencher. »
De son côté, le syndicat des professeurs de l’université Laval se dit « en accord » puisqu’il veut que les étudiants puissent exprimer leur opinion.
L’université Laval a permis à ses étudiants de planifier cet événement sur son campus. La direction aurait rencontré les organisateurs, notamment pour s’assurer que la journée se déroule pacifiquement.
À MONTRÉAL
Par ailleurs, dans la Métropole, une centaine de personnes ont marché samedi jusqu’au campement érigé depuis une semaine à l’université Mcgill pour soutenir les manifestants propalestiniens qui n’ont toujours pas l’intention de plier bagage.
Les organisateurs comptaient alors plus d’une centaine de tentes sur le terrain de l’université Mcgill, une semaine après le début du campement qui en comptait au départ une vingtaine.
– Avec Anouk Lebel, Le Journal de Montréal