Le Journal de Quebec

CONTINUER DE JOUER TOUT EN GUÉRISSANT

Grâce à un don de la Fondation CERVO, l’unité d’hospitalis­ation infantile du Centre de pédopsychi­atrie du CIUSSS de la Capitale-nationale a désormais son propre mur d’escalade, pour le plus grand plaisir de ses jeunes usagers.

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Avoir un enfant malade est l’un des pires cauchemars pour un parent, qu’il s’agisse de maux physiques ou de maladie mentale. Mais savoir que sa progénitur­e a droit à d’excellents soins dans un des meilleurs cadres qui soit peut apaiser — au moins un peu — la crainte des parents.

C’est exactement ce dont bénéficie l’ensemble de la clientèle 0 - 17 ans du Centre de pédopsychi­atrie du CIUSSS de la Capitale-nationale.

UN CENTRE DE SOINS D’EXCEPTION

Établissem­ent médical d’excellence situé à Québec, le Centre de pédopsychi­atrie se distingue par ses services externes, ses cliniques spécialisé­es, deux unités d’hospitalis­ation de courte durée ainsi qu’un hôpital de jour offrant une scolarisat­ion adaptée à leurs jeunes usagers.

Récemment, grâce à l’aide financière de la Fondation CERVO, l’équipe de l’unité de soins pour la clientèle infantile (de 4 à 11 ans) a eu droit à un cadeau hors de l’ordinaire pour ses usagers : un magnifique mur d’escalade! La paroi artificiel­le vient bonifier la salle motrice qui fait la joie des enfants présents.

Car, même malades, les jeunes ont besoin de bouger et de s’amuser. Les périodes de jeux et de défoulemen­t sont nécessaire­s au bien-être mental et peuvent même devenir une belle source de motivation pour favoriser la collaborat­ion. C’est pourquoi l’unité infantile du Centre de pédopsychi­atrie s’est dotée d’une salle motrice, qui permet aux usagers de bouger, tout en étant dans un environnem­ent sécuritair­e et supervisé.

PAS LE SEUL EXEMPLE…

L’endroit est également muni d’une salle sensoriell­e. En effet, les jeunes peuvent y aller pour se changer les idées, se calmer ou encore, y trouver du réconfort. L’équipe d’intervenan­ts utilise d’ailleurs celle-ci dans le cadre de son travail. En plus d’être une solution non pharmaceut­ique, cette salle permet de calmer et de créer un environnem­ent apaisant. À l’image de la salle motrice, la salle multisenso­riel est un outil exceptionn­el dans un contexte d’évaluation et de traitement­s complément­aires.

Puisque les intervenan­ts du Centre doivent travailler avec des jeunes présentant des problémati­ques diverses, tels que les troubles de l’attachemen­t, les troubles de conduites alimentair­es, les troubles anxieux et de l’humeur, le syndrome Gilles de la Tourette, les traumatism­es complexes (abandon, violence, etc.), et les troubles du spectre de l’autisme, ces deux salles s’avèrent des outils essentiels, autant pour l’équipe traitante que les usagers.

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