500 nouveaux vélos de partage par année
La Ville a présenté, hier, un plan de déploiement ambitieux de ce service de transport collectif et actif
À peine la saison 2024 d’àvélo débutée, la Ville de Québec a dévoilé le plan de déploiement de ce service de vélopartage pour les quatre prochaines années. On prévoit l’ajout de 500 vélos par année pour un total de 3300 vélos en 2028.
C’est du moins l’annonce faite par le maire de Québec, Bruno Marchand, et par la présidente du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Maude Mercier Larouche, hier matin, au quai des Cageux.
« On a eu un départ fracassant cette année. On ne s’arrêtera pas en si bon chemin. On casse avec l’idée de penser la Ville pour une année. On veut être ambitieux », a soutenu le maire Marchand en parlant d’un service « le fun » et « accessible » à la population.
Ce dernier a répété que l’augmentation de l’utilisation des vélos de partage permet de retirer des voitures de la circulation et d’aider à ainsi faire baisser la congestion routière.
NOUVEAUX QUARTIERS DESSERVIS
Mme Mercier Larouche a insisté pour dire qu’àvélo sera étendu à 14 nouveaux quartiers, en périphérie de Québec, dans les six arrondissements de Québec. Il ne s’agit pas uniquement d’un service pour les quartiers centraux, a-t-elle soutenu.
L’emplacement précis des stations sera annoncé de façon annuelle.
Sans prendre d’engagement formel, le maire Marchand a par ailleurs ouvert la porte à la possibilité que le service s’étende aux « vélos cargo » (qui servent à transporter l’épicerie) et à la possibilité de déployer un projet pilote pour des vélos mécaniques en hiver.
FINANCEMENT
Pour 2024, le budget total d’àvélo est de 9,5 M$, dont 3,7 M$ des coffres de la Ville de Québec. Entre 2024 et 2028, on prévoit que la Ville dépensera 37 M$ dans le service de vélopartage.
D’ici là, la Municipalité dit travailler à tenter de « déplafonner » certains programmes gouvernementaux.
L’administration Marchand aimerait que le gouvernement du Québec contribue non seulement à l’acquisition des vélos, mais aussi au budget d’exploitation du service qui ne fera qu’augmenter au fil des années, a convenu Mme Mercier Larouche.
Bruno Marchand a d’ailleurs ajouté que son administration a décidé d’aller de l’avant, même si le financement de la partie gouvernementale est toujours en discussion. À ses yeux, il s’agit là d’une nouvelle illustration de son intérêt pour ce genre de projets qui favorisent la mobilité à Québec.
Le maire de Québec a par ailleurs dit ne pas s’attendre à ce que le volet du vélopartage fasse partie des conclusions de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) Infra, même si ce serait « l’idéal », d’après lui.
La Caisse doit livrer ses conclusions le mois prochain au sujet des solutions de mobilité dans la grande région de la Capitale-nationale.