Des citoyens exigent le report des élections
Une enquête est toujours en cours à Sainte-pétronille
Des citoyens de Sainte-pétronille ont écrit au directeur général des élections du Québec pour qu’il retarde les scrutins pour les trois postes de conseillers vacants, le temps que les conclusions de l’enquête menée par la Commission municipale soient connues.
Dans la lettre destinée à Jean-françois Blanchet, les citoyens se disent « surpris et inquiets que l’équipe en place, désavouée par de nombreux citoyens et par les trois conseillers démissionnaires, juge bon de publier un tel appel de candidatures ».
« Comment, en effet, des citoyens pourraient-ils évaluer la pertinence de se présenter à un poste de conseiller, tant que les résultats et les recommandations de l’enquête en cours ne sont pas rendus publics ? » demandent-ils.
Les départs de trois conseillers le mois dernier dans la foulée des tensions qui subsistent au sein de la municipalité sur l’île d’orléans ont amputé le conseil municipal de la moitié de ses membres à Sainte-pétronille.
LA MINISTRE INTERPELLÉE
Dans une réponse envoyée au Journal, une porte-parole d’élections Québec affirme toutefois que le directeur général des élections « n’a pas le pouvoir de reporter une élection partielle au palier municipal ».
La loi prévoit par contre que la ministre des Affaires municipales peut, « sur demande de la présidente d’élection, accorder un délai supplémentaire pour la tenue de l’élection ».
On confirme du côté du cabinet de la ministre Andrée Laforest qu’il s’agit de la procédure prévue. Cette dernière n’a par ailleurs pas reçu de demande en ce sens de la présidente d’élection à Sainte-pétronille.
La Commission municipale du Québec enquête depuis janvier dans la foulée de l’envoi de mises en demeure par la municipalité à des citoyens ayant fait part de leurs préoccupations quant à l’embauche de la nouvelle directrice générale Nathalie Paquet.