Québec solidaire défend le maire et la taxe sur l’immatriculation
Le député Etienne Grandmont en a profité pour écorcher la CAQ au passage
Le maire de Québec Bruno Marchand fait ce que le gouvernement caquiste n’a pas eu le courage de faire en augmentant d’au moins 10 $ la taxe sur l’immatriculation pour financer le transport en commun, considère Québec solidaire.
« C’est exactement ça. Le gouvernement du Québec, pour l’instant, se désinvestit du financement du transport collectif. […] Là, ce qu’on voit, c’est un désengagement », a commenté hier le porte-parole solidaire en matière de transport, Etienne Grandmont.
En faisant adopter l’année dernière une loi qui permet aux villes d’augmenter la taxe sur l’immatriculation, le gouvernement caquiste a « transféré le fardeau du financement [du transport collectif] vers les municipalités », a rappelé le député de Taschereau.
INÉVITABLE
Même si Québec a invité les villes à ne pas augmenter la taxe, « les municipalités n’ont pas le choix que d’aller vers ça », constate M. Grandmont.
« Mais il n’y a personne qui veut augmenter le fardeau [fiscal des contribuables], a-t-il nuancé. Surtout qu’une taxe sur l’immatriculation, c’est une mesure qui ne durera pas dans le temps. »
« Ce qu’on a préféré faire au gouvernement, c’est mettre la chaleur du côté des municipalités », regrette l’élu solidaire.
Pour le maire de Québec et ceux des autres municipalités, derrière l’augmentation de la taxe sur l’immatriculation pour financer le transport collectif, il y a d’abord et avant tout « une volonté de maintenir des services adéquats pour la population », a fait valoir M. Grandmont.
« Donc, effectivement, moi, je pense que la ville de Québec puis toutes les villes qui feront le saut vers cet outil-là font beaucoup plus preuve de courage que le gouvernement du Québec lui-même », croit M. Grandmont.