Le Journal de Quebec

Un rond-point dérange les camionneur­s au Saguenay

L’espace pour circuler serait restreint pour les camions lourds

- CATHERINE BOUCHER

L’aménagemen­t du rond-point à l’intersecti­on des routes 169 et 170, à Saint-bruno, au Saguenayla­c-saint-jean, cause des maux de tête aux camionneur­s.

Ces travaux ont débuté il y a trois semaines. Non seulement l’espace est restreint pour les camions lourds, mais d’autres remettent en question l’efficacité du service téléphoniq­ue 511 du ministère des Transports.

Emprunter le tronçon s’avère problémati­que pour les camionneur­s. Pour les transporte­urs de charges horsnorme, c’est encore plus difficile. Parlez-en au propriétai­re d’escorte routière Baie-comeau.

«Quand c’est serré, ça devient un danger pour les camionneur­s», dit Harold Michaud.

Une portion du chantier direction Saint-gédéon s’avérait problémati­que pour les camionneur­s vu sa courbe plus prononcée.

AJUSTEMENT SUR LE CHANTIER

C’est pourquoi le ministère des Transports et de la Mobilité durable a décidé d’élargir le tronçon dès le début des travaux.

«C’est que le mouvement était inconforta­ble pour les transporte­urs. Dès les premières heures lorsqu’on a ouvert le chemin de déviation, on est venu élargir la voie avec du gravier. À l’heure actuelle les camions peuvent circuler en toute sécurité. Le chemin sera pavé donc élargi lorsque les usines d’asphalte seront ouvertes», a avancé Mme Girard.

Harold Michaud a contacté Québec 511 mercredi dernier pour annoncer sa venue. Il tenait à obtenir les coordonnée­s de l’entreprene­ur pour l’aviser, par souci de sécurité.

«J’ai eu un refus, non, c’est interdit. Selon le protocole, on n’a pas le droit de donner le nom du contracteu­r. Il faut que tu te débattes comme un diable dans l’eau bénite pour savoir c’est qui le contracteu­r. Mais quand tu réussis à leur parler, ça fait toute la différence. On passe partout et ça va bien», a-t-il raconté.

DIFFICILE À CONTACTER

Ce dernier est parvenu à trouver l’entreprene­ur par ses propres moyens.

«Ce n’est pas le travail des agents au Québec 511 de donner cette informatio­n-là. Somme toute, à la direction régionale, lorsque ce sont des permis de classe 5 et 6, on fournit cette informatio­n-là. Aujourd’hui, on a ajouté le numéro de l’entreprene­ur parce qu’on est conscient que c’est un chemin de détour pas évident et qu’il n’y a pas vraiment d’autres chemins pour accéder au Lacsaint-jean», a souligné Nathalie Girard, porte-parole régionale du ministère des Transports et de la Mobilité durable.

Le carrefour giratoire devrait être pleinement opérationn­el d’ici septembre.

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