Le SPVQ se penche sur la thèse criminelle
Des enquêteurs et des techniciens en identité judiciaire ont analysé la scène
La police de Québec enquêtait hier sur un incendie majeur potentiellement criminel qui a éclaté jeudi, en fin de journée, dans un bâtiment résidentiel de deux étages situé dans le quartier Saint-sauveur, à Québec.
Cette thèse n’était toutefois pas encore confirmée par les autorités en après-midi hier.
Le feu a pris naissance vers 18 h 25 dans un tambour à l’arrière du triplex situé sur la rue Saint-françois Ouest, non loin de l’intersection du boulevard Langelier.
En raison de l’âge de la bâtisse et de la proximité des immeubles du secteur, les pompiers ont sonné une quatrième alarme.
L’évacuation des occupants des trois logements n’a pas causé de problème.
IMPORTANT DÉPLOIEMENT
Ce sont environ 75 sapeurs qui ont travaillé d’arrache-pied sur la toiture et à l’intérieur afin d’éviter la propagation.
Après un effort intense, l’un d’entre eux a d’ailleurs été victime d’un bref malaise, mais il a vite repris ses esprits.
La cause du brasier reste à déterminer, mais un enquêteur du Commissariat aux incendies de la Ville de Québec était sur les lieux.
L’enquête a d’ailleurs été transférée au Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) puisque des motifs laissaient croire que la cause pouvait être de nature criminelle.
Les enquêteurs et techniciens en identité judiciaire se sont donc rendus sur les lieux vendredi afin d’analyser la scène.
Rencontré par Le Journal vendredi matin, un des locataires qui a dû être évacué a confié qu’il nageait dans l’incompréhension la plus totale.
SORTIE DIFFICILE
« Je n’ai rien vu quand je suis revenu du travail. J’ai seulement eu le temps d’enlever mes bottes et à peine cinq minutes plus tard, le feu était rendu partout », explique Yunior Santana Perez.
L’homme indique d’ailleurs que son père et lui ont eu beaucoup de la difficulté à quitter leur appartement, puisque les flammes étaient extrêmement fortes.
Le chat d’une autre locataire aurait péri dans le brasier, selon ce qu’il a constaté.
Les locataires ont été pris en charge par la Croix-rouge puisque le bâtiment a subi de lourds dommages.