François Legault et les universités : mêmes intérêts en Israël
L’acharnement de François Legault à demander au service de police de démanteler le campement érigé devant l’université Mcgill, malgré les avis contraires de plusieurs experts et analystes, m’intriguait.
Il est vrai que le premier ministre se met souvent le pied dans la bouche depuis la défaite de la CAQ dans Jean-talon. Il devrait apprendre de ses erreurs, mais il ne semble pas avoir réussi jusqu’à présent.
Il faut aussi se rappeler que les campeurs et sympathisants propalestiniens réclament que les universités cessent toute affaire financière avec Israël, afin que leurs fonds de dotation ne servent pas à supporter les efforts de guerre d’israël ou à la poursuite du génocide dans la bande de Gaza.
On doit également savoir que le gouvernement caquiste veut ouvrir un bureau du Québec à Tel-aviv, et ce, en plein conflit, afin d’y établir des relations d’affaires. C’est peut-être une autre contribution à la guerre par inadvertance ou par inconscience.
Les autorités des États-unis naviguent dans les mêmes eaux en tentant d’arrêter la guerre dans la bande de Gaza, tout en donnant 15 milliards de dollars à Israël pour l’achat d’armes.
C’est pourquoi on dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions.
LES VRAIS TERRORISTES
L’attaque et les massacres perpétrés par le Hamas, en octobre dernier, constituaient un acte terroriste intolérable. Rapidement, la communauté internationale appuyait le droit d’israël de se défendre.
Sept mois plus tard, les chefs d’état occidentaux maintiennent leur sympathie à l’égard d’israël tout en tentant de convaincre Netanyahou d’accepter une trêve dans la bande de Gaza.
Le premier ministre israélien fait la sourde oreille à ces exhortations sans que les chefs d’état occidentaux s’en offusquent et retirent leur appui à Israël.
Pourtant, on se retrouve maintenant avec plus 34 000 morts du côté palestinien, dont 14 000 enfants sous les bombardements et les tirs israéliens.
On peut se demander qui est le plus terroriste quand Israël maintient la ligne dure dans la bande de Gaza.
C’est d’autant plus choquant quand tout le monde sait que Netanyahou poursuit cette guerre en se montrant inflexible pour se maintenir en poste et s’éviter des poursuites criminelles pour corruption.
LES PEUPLES SE LÈVENT
Devant l’inertie de leur chef d’état, on voit aujourd’hui des dizaines de milliers de citoyens à travers le monde qui manifestent et occupent des campus universitaires en exigeant que leurs institutions et leurs gouvernements cessent de soutenir Israël, tant politiquement que financièrement.
Israël s’est transformé en État voyou face au terrorisme du Hamas. Sa réponse à l’attentat du 7 octobre est démesurée et reflète plus une volonté d’éliminer tous les Gazaouis.
L’antisémitisme croissant en
Europe n’est pas étranger aux massacres commis par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.
Les gouvernements devraient être plus à l’écoute de leur population, prendre leur distance de l’état hébreu en cessant toute aide et ainsi favoriser la fin d’un génocide.