Caroline Dawson s’éteint à 44 ans
L’écrivaine, qui nous a entre autres donné le roman Là où je me terre, était atteinte d’un cancer des os
L’écrivaine Caroline Dawson est décédée des suites d’un cancer, a annoncé sa famille sur Meta.
Âgée de 44 ans, elle était atteinte d’un cancer des os depuis 2021.
Née au Chili, elle est arrivée au Québec avec sa famille en 1986. Elle a raconté son parcours de réfugiée dans son premier roman, Là où je me terre, paru en 2020. Cette oeuvre a été acclamée par la critique, remportant le Prix littéraire des collégiens.
Elle a publié le recueil de poésie Ce qui est tu en 2023 et, un an plus tard, le livre pour enfants Partir de loin. Elle avait d’ailleurs accordé une entrevue au Journal à ce sujet au début de l’année.
Caroline Dawson était aussi professeure de sociologie au cégep Édouard-montpetit depuis 2006.
NOMBREUX HOMMAGES
Une pluie d’hommages a été réservée à cette mère de deux enfants sur les réseaux sociaux.
Son frère Nicholas, directeur littéraire aux Éditions Tryptique, a notamment salué sa mémoire dans une publication sur Facebook.
« Je suis profondément attristée par le départ de Caroline Dawson, une voix littéraire exceptionnelle partie trop tôt à l’âge de 44 ans. Son oeuvre, marquée par la profondeur et l’humanité, continuera de briller et de toucher les coeurs. Mes pensées accompagnent sa famille et ses proches », a publié la mairesse de Montréal, Valérie Plante.
« Je suis si triste d’apprendre que Caroline Dawson vient de mourir. Là où je me terre m’a profondément marquée. C’est une immense perte pour la littérature québécoise. Mes condoléances à sa famille et à ses amis », a écrit la députée solidaire Ruba Ghazal sur X.
« Quelle tristesse et une grande perte pour le Québec. Ayant moi-même vécu au Chili plusieurs années, j’avais un attachement particulier à l’oeuvre de Caroline Dawson. Mes sympathies à la famille et aux amis », a ajouté la députée libérale Virginie Dufour.
« Femme inspirante, son grand talent nous a marqués. Son décès est une immense perte pour la littérature québécoise », a souligné la ministre du Patrimoine canadien, Pascale St-onge.
« SON OEUVRE, MARQUÉE PAR LA PROFONDEUR ET L’HUMANITÉ, CONTINUERA DE BRILLER ET DE
TOUCHER LES COEURS » – Valérie Plante, mairesse de Montréal