Le Magazine de l'Auto Ancienne

ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ

DEPUIS LE DÉBUT DE CETTE PANDÉMIE, LE VAQ MONTRE QU’UNE AUTRE RÉALITÉ EST POSSIBLE

- PAR GILBERT BUREAU

À cause de la pandémie, les organisati­ons, associatio­ns et clubs de voitures anciennes sont tous en sommeil. Mais je me réjouis de voir à quel point l’équipe du VAQ et les gens du Québec sont combatifs. Preuve que des passionnés sont capables de s’adapter à des normes nouvelles. L’important, c’est de préserver la revue, sa qualité et la cadence de sa publicatio­n. Dans ce contexte, on a plus que jamais, envers les amateurs de voitures anciennes du Québec, une responsabi­lité en tant que club organisate­ur d’activités et producteur de revues.

Les manières de communique­r cette passion abondent. Rappelons-nous que le VAQ est né avant l’internet, qui a fait du monde un village planétaire et a multiplié les sources d’inspiratio­n. Tout évolue dans ce joyeux monde de la voiture ancienne! Au niveau du conseil d’administra­tion et des autres comités, nous faisons beaucoup de conférence­s Zoom pour réfléchir à l’avenir et au présent. Nous nous efforçons d’adapter notre club à une réalité changeante. Nous devons nous montrer responsabl­es en tant que rédacteurs de la revue et organisate­urs d’activités « différente­s » adaptées aux nouvelles normes de santé et de sécurité.

Dans le contexte actuel, l’exubérance et la passion sont l’antidote à la morosité ambiante. Il faut se réinventer pour faire à nouveau rêver.

La beauté de notre métier, c’est qu’il peut raconter des rêves et, justement, il n’y a pas assez de rêves dans notre milieu. La vocation du VAQ est de faire rêver pour montrer qu’une autre réalité est possible. Nous devons réfléchir aux activités qui nous attendent lorsque la pandémie ne sera plus qu’un mauvais souvenir.

Souvenons-nous aussi que, durant la Deuxième Guerre mondiale, des stylistes, concepteur­s et inventeurs du monde de l’automobile, surtout en France, rivalisère­nt d’imaginatio­n pour résoudre l’épineux problème de transport résultant des consignes administra­tives de l’occupant nazi. À la fin des hostilités, apparurent, comme par miracle, des voitures qui allaient révolution­ner l’industrie automobile de l’aprèsguerr­e. Des voitures pensées et conçues pendant les heures sombres de ce conflit. Des techniques et des carrosseri­es dont l’influence est encore perceptibl­e.

Comme disait Churchill : « This was their finest hour! »

Soyons résilients et continuons de rêver, car le rêve apporte l’espoir.

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