Le Magazine de l'Auto Ancienne

CHEVROLET CAMARO 1980

Un bon investisse­ment à prix abordable

- MICHEL LAPORTE, SOREL-TRACY, QC

Présentée en 1967, la Camaro 1980 existe en quatre versions qui diffèrent par leur équipement mécanique et leur finition : la Berlinetta, la Coupé Sport, la Rallye Sport et la fameuse Z-28. Cette dernière, plus évoluée, reçoit en équipement de série le V8 de 5,7 litres accompagné d’une prise d’air sur le capot dont l’ouverture électrique est commandée par la pédale d’accélérati­on et des passages de roues proéminent­s. Les autres modèles présentent un nouveau motif de grille avant et des bandes décorative­s différente­s. Suprême raffinemen­t : les sièges baquets et le miroir jour et nuit sont de série. Mais la lunette arrière dégivrante est optionnell­e. Vous avez le choix entre quatre moteurs : un V-6 (modèle standard), un V-8 (120 cv), un V-8 de 125 cv et un dernier de 165 CV. Pour les transmissi­ons, on a le choix de transmissi­ons manuelles à trois ou quatre rapports ou une transmissi­on automatiqu­e à trois rapports.

On offre également toute la panoplie des options, allant du contrôle de vitesse automatiqu­e à la suspension sport, en passant par tous les gadgets servos. En tout, une bonne trentaine d’options. Rien que pour la radio et le système de son, l’acheteur a le choix entre 13 sortes d’équipement­s!

La palette des couleurs se présente en 20 teintes différente­s assorties à la finition intérieure du véhicule.

Malgré son style un peu démodé, la Camaro 1980 plaît à l’oeil de ceux et celles qui aiment les belles voitures sportives à la fois modernes et classiques. Ces Camaro de la deuxième génération eurent tôt fait d’acquérir leurs lettres de noblesse chez les « camaristes » avertis.

Les Camaro de cette décennie ont la cote auprès des amateurs de la marque. Elles sont encore disponible­s à des prix fort réalistes. N’attendez pas trop, car d’ici quelques années, elles auront pris une valeur très intéressan­te.

Ayons ici une pensée pour ces belles Camaro (et Firebird) canadienne­s qui furent fabriquées ici même, à l’usine de Sainte-Thérèse, tout près de Montréal.

Notons ici que la compagnie General Motors produisit un total de 6 837 959 véhicules en 1980, dont 767 805 au Canada.

Il y a plusieurs Camaro de cette époque au VAQ. Nous avons eu la chance d’en admirer deux, en version Z-28 et Berlinetta, lors du dernier concours d’élégance à Chambly. Restaurées de façon profession­nelle, ces voitures attiraient tous les regards… surtout ceux de la jeune génération, pour qui ces Camaro sont déjà d’authentiqu­es voitures de collection (et avec raison!). À l’époque, je possédais une vieille Plymouth Duster en piteux état. C’est au début de ma vingtaine que j’ai acheté ma première auto neuve, une Camaro Z28 1980, équipée d’une transmissi­on de 4 vitesses. À ce jour, je l’ai toujours en ma possession aujourd’hui après 40 ans et elle a encore sa peinture d’origine. J’en ai fait l’acquisitio­n chez Dupré Automobile à McMastervi­lle au montant total de 9 450$.

Fait intéressan­t, j’ai accepté d’attendre 5 mois avant d’en prendre livraison lorsque je l’ai acheté, afin d’avoir une transmissi­on manuelle. Les Camaro qui étaient livrées avec une transmissi­on automatiqu­e bénéficiai­ent d’une période d’attente beaucoup plus courte. Je me rappelle encore le jour où je me suis rendu moi-même avec ma conjointe à l’usine de Boisbriand pour choisir la couleur de cette auto! Nous avions sillonné à pied l’immense stationnem­ent sur lequel on entreposai­t alors les Camaro neuves. C’est après deux heures de marche sous un soleil brûlant, eurêka! Nous avons enfin trouvé la couleur tant recherchée : un beau bleu ciel assorti à un intérieur dans les mêmes tons.

J’ai pris livraison de cette Camaro en fin de mai 1980. J’ai aussi eu le plaisir de conduire ma fille à son bal de finissants dans cette jolie voiture. J’aime bien participer aux activités de voitures anciennes, surtout celles du VAQ.

À ceux et celles qui ont décidé de restaurer une belle ancienne, je peux vous dire qu’il faut prévoir un assez bon budget pour ce grand oeuvre car pour en faire une restaurati­on parfaite, il ne faut rien négliger et y aller très minutieuse­ment. Tout est question de choix et d’habiletés personnell­es

Quoi que vous décidiez, ne vous laissez pas décourager et choisissez minutieuse­ment vos collaborat­eurs pour votre restaurati­on. L’important, c’est de réaliser votre rêve et de prendre les moyens requis pour vivre votre belle passion au maximum! Ma Camaro me permet ainsi de vivre ma jeunesse au maximum car après tout, je n’ai que 64 ans!

Cette année, disons adieu à cette déprimante pandémie et reprenons le rythme de nos activités dont la quantité n’aura d’égale que la qualité.

À bientôt!

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Michel Laporte MA BELLE HISTOIRE
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PAR ALAIN GUILBEAULT I PHOTOS : GILBERT LAGACÉ

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