Le Magazine de l'Auto Ancienne

TOYOTA CELICA de sixième génération (1994-1999)

- par pierre roberge

Au cours de l’été 1977, l’auteur de ces lignes est carrément « tombé en amour » avec la Toyota Celica GT 1974 de première génération appartenan­t à un oncle qui m’accordait une grande confiance pour faire reluire sa nouvelle peinture noire (couleur non offerte avant 1977) dès que l’occasion se présentait. À cette époque, appliquer une couche de cire en pâte Excalibur de Turtle Wax en plein soleil relevait presque de l’exploit. Je prenais un soin fou à nettoyer les pneus de 13 pouces Tornado lettrés et croyez-le ou non, à appliquer une couche de cirage noir à chaussure entre les lettres, faute de produit lustrant, rappelez-vous que nous sommes en 1977 ! J’aurais bien aimé acheter cette Celica, mais elle avait été promise au jeune beaufrère de cet oncle, quelle tristesse pour moi !

Tout ceci pour vous dire que je ne fus pas le seul amateur de Toyota Celica, toutes génération­s confondues et la sixième ne fait pas exception. Faisant carrière aux côtés des Honda Prelude, Mazda RX-7, Nissan 240SX et Acura Integra des mêmes années, la Celica a toujours remporté un vif succès au niveau des ventes au Québec. En fait, au coeur des années 1990, les voitures japonaises avaient la cote tant au niveau de la fiabilité que du rapport prix équipement qu’elles offraient.

Certains marchés ont été plus favorisés que celui de l’Amérique du Nord, car ils bénéficiai­ent toujours d’une version vitaminée GT-Four à traction intégrale de la Celica propulsée par un moteur 2.0L Turbo de 239 chevaux voire 251 chevaux au Japon. La voiture faisait d’ailleurs excellente figure en rallye dans le circuit du World Rally Championsh­ip.

Ces voitures sont aujourd’hui prisées des collection­neurs et de la jeune génération friande de produits réservés au marché domestique japonais – JDM. Offerte à un prix de départ avoisinant les 20 000 $ en 1994, une Toyota Celica GT en condition exceptionn­elle peut valoir autant de nos jours sur le marché des voitures de collection. Cependant, certains exemplaire­s en très bon état peuvent encore être dénichés à des prix plus accessible­s et font de la Celica une voiture désirable pour les amateurs de tous âges s’adressant autant à celles et ceux qui en rêvaient comme moi au milieu des années 90 comme à la jeune génération.

Autre point non négligeabl­e, les amateurs de « tuning » y trouvent aussi leur compte puisque la Toyota Celica de sixième génération peut être personnali­sée de mille et une façons tant au point de vue de la mécanique que de l’esthétique. La Celica est donc un excellent exemple de voiture qui relie les génération­s sur la route, sur la piste, comme lors d’exposition­s de voitures ici et partout dans le monde !

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