Le Magazine de l'Auto Ancienne

MA BELLE HISTOIRE

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Elle ressemble à celle de tous les amateurs d’auto ancienne : dans mon jeune temps, vers la fin des années cinquante, mon père possédait un garage de mécanique et de vente d’autos. Il arrivait souvent à la maison avec des autos différente­s afin de mousser la vente de son inventaire de voitures usagées. De plus, je demeurais tout près de la station d’essence Sunoco de mon grand-père, située sur la rue Beaubien à Montréal. Vers l’âge de 10 ans, je passais mon temps au garage assis sur une caisse de Coke en bois, à regarder les autos qui défilaient au garage… Il n’en fallait pas plus pour que je devienne un connaisseu­r enthousias­te de l’automobile !

En 1978, mon budget me permit d’acheter enfin ma première auto ancienne : une Dodge Regent berline 1954 que j’ai restaurée moi-même tant au niveau de la peinture que de la mécanique. À cette époque, la famille était ma priorité monétaire, mais au fil des ans, ma passion devint mon autre priorité. J’ai eu la chance de posséder une bonne trentaine de jolies voitures de collection. L’auto ancienne est un état de grâce qui fait maintenant partie de ma vie. J’aime beaucoup m’impliquer dans les activités des clubs d’autos anciennes et y faire du bénévolat. Cette passion s’étend à TOUTES les marques, et plus particuliè­rement les « orphelines » telles que Packard et Studebaker. J’aime beaucoup cette Mercury, car elle est très performant­e et sa rareté la rend encore plus désirable.

Sera-t-elle ma dernière acquisitio­n ? Je ne saurais trop dire, mais quoi qu’il en soit, ce n’est pas demain que je perdrai ma passion pour les autos anciennes !

Bonne route !

 ?? ?? Michel granger
Michel granger

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