PAS DE PANIQUE !

Dans l’histoire de l’aventure humaine reliée à l’automobile, il y a souvent eu des époques où on a la sensation et l’intuition que le monde se transforme, qu’il n’y a non pas de simples courants d’air, mais des tempêtes ou même des cyclones qui soufflent sur notre façon de vivre notre passion collective. C’est dans ces moments qu’on se rend mieux compte de la fragilité de cet amour pour l’auto ancienne.

Nous sommes en train de vivre cette transition qui, heureusement, nous laisse quand même entrevoir une assez longue félicité. Inutile donc de paniquer et de tout brader, car l’auto ancienne a de quoi s’alimenter pour plusieurs décennies et la source pétrolière n’est pas près de se tarir, quoi qu’en disent les écologistes les plus radicalisés. Le monde de l’auto ancienne a sans doute subi les contrecoups d’une pandémie qui en a paralysé son fonctionnement normal, du moins temporairement, mais l’humain étant ce qu’il est, il sait toujours se relever devant l’adversité.

Ce n’est donc pas demain que l’auto dite « ancienne » nous fera faux bond, rassurez-vous. Comme on dit souvent au Québec, il y aura toujours moyen de moyenner lorsque le spectre malfaisant de l’écologie à outrance tentera de nous attaquer afin de nous subtiliser ce que nous avons de plus précieux : la passion de l’automobile ancienne.

Soyez écologiste et non iconoclaste.

Tout est dans la façon de le dire et de l’actualiser.

La passion de l’automobile ancienne a encore de très belles années devant elle. Cessons de paniquer et profitons de l’instant présent !