Ma belle histoire

J’avais 5 ans lorsqu’une magnifique Peugeot cabriolet 1937 est apparue devant notre maison familiale en Suisse. Je n’oublierai jamais les phares avant encastrés sous la calandre. Ce fut l’étincelle de ma passion pour les belles autos anciennes. Après avoir immigré au Québec, cette passion ne s’est pas estompée, car en 1987 j’ai eu un faible pour une Ford Modèle A 1930, qui fut suivie par un International Harvester 1907, une Oldsmobile Berline 1923, une MG-TD 1953, une Triumph Spitfire 1968 et cette Studebaker Special 1920 qui fait l’objet de ce reportage. Toutes ces voitures, sauf la Studebaker, furent acquises au Québec. Je me souviens également que ma première auto «de tous les jours», alors que j’avais 20 ans, fut une Volvo 122 1960 qui fait maintenant partie des véhicules dits de collection! Les modernes d’aujourd’hui sont les anciennes de demain.

Ce qui m’attire chez les autos anciennes c’est cette sensation qui s’empare de moi dès que je prends place derrière le volant, le bruit du moteur, l’odeur du mélange d’huile et d’essence, le confort relatif des banquettes et surtout la NOSTALGIE d’une époque révolue à nulle autre pareille! J’ai toujours préféré les «vraies anciennes», car elles font partie intégrante de notre patrimoine historique. Comme ceux de ma génération, j’ai pu profiter de ce merveilleux hobby au moment où il y avait encore un nombre intéressant de véhicules d’avant 1940 dans les clubs et associations entre 1970 et 1990.

Personnellement, je privilégie les autos anciennes « dans leur jus » ou les beaux «projets» de véhicules qui n’ont jamais été modifiés. Je n’ai rien contre les autos parfaitement bien restaurées, à condition d’en respecter l’authenticité. Il faut encourager la jeune génération à apprécier ces belles anciennes et prendre le temps et la patience de discuter avec eux. Il faut surtout leur expliquer que ce n’est pas Henry Ford qui a inventé l’automobile en 1950 ! Au plaisir de vous revoir tous et toutes en 2023 !

Auf Wiedersehen !