Le Magazine de l'Auto Ancienne

Ma belle histoire

- PHILIPPE SANTINI

Mon père était dépositair­e de plusieurs marques britanniqu­es, japonaises et américaine­s en Af rique. J’ai donc baigné très jeune dans le joyeux monde de l’automobile et c’est sans doute de là que me vient cette passion des belles anciennes. J’ai quand même eu un parcours profession­nel assez intéressan­t puisqu’en tant qu’ingénieur, j’ai travaillé chez Citroën au niveau des rallyes publicitai­res. Puis, la compagnie Matra m’a engagé et mis en charge des prototypes et des essais de route. Quelques années plus tard, chez Renault à Paris, j’ai pris la direction du départemen­t des camions lourds. Je déménageai ensuite aux États-Unis afin de m’y occuper de la coentrepri­se des camions Mack et Renault. Cette « union » des deux marques dura de 1980 à 1998 : Mack produisait des camions lourds, tandis que Renault s’occupait des utilitaire­s plus légers. Quelques 60 000 de ces véhicules furent ainsi produits. Cette Citroën Méhari, je l’ai achetée neuve à Paris en 1970 afin de m’en servir pour mes vacances. J’ai presque fait le tour du monde au volant de cet étonnant véhicule, en passant par de nombreux pays incluant la Turquie, la Grèce et la Yougoslavi­e. L’auto n’est JAMAIS tombée en panne et partout où je passais, elle ne laissait personne indifféren­t ! Par les temps qui courent, je conseille aux futurs acheteurs de voitures anciennes de privilégie­r un véhicule en très bon état plutôt que d’opter pour une restaurati­on de longue durée. Mais comme on le dit souvent : vous seul serez en moyen de prendre cette décision. Restaurer une ancienne auto est une très belle initiative, car vous contribuez à lui redonner vie. Mais soyez quand même lucide au niveau du temps et de l’argent que vous y investirez.

Au plaisir de vous rencontrer

en 2023 !

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