Ma belle histoire

Je suis amateur de voitures depuis longtemps, mais de «vieux chars» comme tel c’est tout récent. Je me disais qu’un jour j’aimerais bien posséder une voiture ancienne pour vivre la nostalgie. Tranquillement, on vieillit, et c’est là qu’on découvre notre côté nostalgique. Comme bien des gens, j’ai une attirance pour les voitures musclées. Chevelle, Charger et compagnie me font rêver. C’est un hasard que je sois tombé sur cette Monza. Je cherchais quelques aubaines et occasions pour mon entreprise, en feuilletant les biens mis aux enchères par le gouvernement. C’est alors que j’ai aperçu la Monza, elle avait l’air en bon état, elle me disait un petit quelque chose, un beau petit air « vintage » qui me parlait. Sans vraiment trop d’attente, j’ai envoyé une soumission, au cas où. J’ai finalement remporté la mise et j’ai pris possession de la voiture. À ma grande surprise, on aurait dit une voiture usagée d’à peine deux ans, et non pas de 43 ans ! Tout est quasiment neuf, simplement l’usure du temps, plus que l’utilisation même de la voiture. Il était facile de croire que les quelque 10 000 kilomètres affichés sont bien réels. Évidemment, il y avait un gros entretien de remise en route à faire. Les freins, les liquides et les pneus de 13 pouces n’ont pas été faciles à trouver. Maintenant, la Monza fonctionne à merveille. Il fait beau, les fenêtres baissées, on se promène et je vis mon «vintage». J’aime vraiment la ligne, la coupe, c’est particulier comme look. Je ne connais pas vraiment l’histoire de la voiture. C’est une vente de la curatelle, le vieil homme qui la possédait étant décédé. J’ai trouvé un vieux document d’assurance daté de 1984 dans le coffre à gants, c’est peut-être la dernière année qu’elle a roulé ? Je suis nouveau dans la voiture ancienne et nouveau dans le VAQ. J’espère bien participer aux activités et découvrir davantage ce milieu plein d’histoires et de mystères.