Le Magazine de l'Auto Ancienne

Il y eut plusieurs petites touches

-

• le tableau de bord est en plastique noir antireflet plutôt qu’en métal.

• les instrument­s de bord sont dans un module de forme trapézoïda­le plutôt que ronde.

• les sièges ont un dossier inclinable plutôt que fixe.

• entre les sièges avant, il y a une console munie d’un cendrier (c’est l’ancien temps)

• il y a des renforts tubulaires aux pare-chocs avant et arrière

• le recouvreme­nt des sièges et de l’intérieur des portes est en « cuirette » noire.

• il y a des vide-poches dans les portes avant.

• les enjoliveur­s ont été redessinés, ainsi que l’écusson « Fiat » sur le capot avant.

• le volant est noir avec des branches métallisée­s.

• le pare-brise est cerclé d’une moulure chromée

• les poignées de porte ont été redessinée­s.

• les pneus radiaux ont remplacé les pneus à plis en biais.

• les recouvreme­nts de sol ne sont plus en caoutchouc, mais en tapis.

Bref, le conducteur italien venant des classes laborieuse­s peut se payer enfin un peu de lusso / luxe, signe de la santé économique de la Péninsule, car la Fiat Nuova 500 Cinquecent­o est devenue le symbole du miracle italien de l’après-guerre. En 1959, son créateur, Dante Giacosa, reçoit le prix « Compasso d'Oro », remis par le collège des designers italiens, pour son travail sur la Cinquecent­o ; c’était la première fois que cette récompense aussi prestigieu­se était remise à quelqu’un venant du secteur automobile.

La Cinquecent­o a été tellement marquante que Fiat a refait une version moderne. Depuis 2008, les nostalgiqu­es peuvent conduire la « 500 moderne », devenue, dans l’entre-temps, une traction mue par le L4 MultiAir de 1,4 L.

Gageons que dans une vingtaine d’années, quelques exemplaire­s de cette 500 moderne commencero­nt à apparaître à nos réunions. Mais ça, amis vaquistes, c’est une autre histoire.

Newspapers in French

Newspapers from Canada